Une nouvelle sous-espèce de loup (Canis lupus maximus nov. subsp.) dans le Pléistocène supérieur d'Europe occidentale

International audience The evolutionary history of the extant wolf (Canis lupus sensu largo) and its ancestors is characterised by changes in body size. A chronocline has been established based on these changes, but its temporal resolution is poorly defined. New morphometric analyses conducted on La...

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Bibliographic Details
Published in:Comptes Rendus Palevol
Main Author: Boudadi-Maligne, Myriam
Other Authors: De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie (PACEA), Université de Bordeaux (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: HAL CCSD 2012
Subjects:
Online Access:https://doi.org/10.1016/j.crpv.2012.04.003
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00908294
Description
Summary:International audience The evolutionary history of the extant wolf (Canis lupus sensu largo) and its ancestors is characterised by changes in body size. A chronocline has been established based on these changes, but its temporal resolution is poorly defined. New morphometric analyses conducted on Late Pleistocene remains from southern France have permitted the diagnosis of a new subspecies of wolf, Canis lupus maximus nov. subsp. This new subspecies is statistically larger than all other known fossil and extant wolves from Western Europe. The diagnosis is based on biometric data collected on wolf remains from Jaurens cave (Nespouls, Corrèze, France). The paleoenvironmental context of the biogeographic range of this subspecies is discussed. L'histoire évolutive de la lignée menant aux loups actuels (Canis lupus sensu largo) est caractérisée par des changements dans la taille corporelle des individus. Ces modifications avaient contribué à la reconnaissance d'un chronocline utilisé en biochronologie, mais dont la résolution chronologique demeurait imprécise. De nouvelles analyses morphométriques conduites sur les restes d'individus pléistocènes du Sud de la France, ont abouti à la définition d'une nouvelle sous-espèce de loup, Canis lupus maximus nov. subsp. présente en Europe occidentale à la fin du Pléistocène supérieur. Cette nouvelle sous-espèce se caractérise par des individus de stature nettement plus imposante que celle de l'ensemble des individus fossiles et actuels. La diagnose est fondée sur les données biométriques recueillies sur les restes de loups de la grotte de Jaurens (Nespouls, Corrèze). Une discussion d'ordre paléoenvironnemental concernant la dispersion de cette sous-espèce est également proposée.