Les enjeux de l’analyse comparative dans le positionnement de la recherche. Étude du Sápmi et d’Eeyou Istchee

International audience Mon intervention porte sur la comparaison de deux territoires nordiques et de leurs peuples premiers, les Cris de la Baie-James (Québec) ainsi que les Sami de la Laponie suédoise. Dans un même contexte subarctique, il s’agit de places stratégiques essentielles pour les métropo...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: MARAUD, Simon
Other Authors: Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale (GEOLAB), Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP)-Université Clermont Auvergne 2017-2020 (UCA 2017-2020 )-Université Clermont Auvergne (UCA)-Institut Sciences de l'Homme et de la Société (IR SHS UNILIM), Université de Limoges (UNILIM)-Université de Limoges (UNILIM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Laval Québec (ULaval), GEOLABUniversité de LimogesUniversité Laval, CIÉRA (Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones)
Format: Other/Unknown Material
Language:English
Published: HAL CCSD 2015
Subjects:
Online Access:https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01628947
Description
Summary:International audience Mon intervention porte sur la comparaison de deux territoires nordiques et de leurs peuples premiers, les Cris de la Baie-James (Québec) ainsi que les Sami de la Laponie suédoise. Dans un même contexte subarctique, il s’agit de places stratégiques essentielles pour les métropoles, confrontées à l’exploitation de leurs richesses naturelles et un passé colonial fort. Les deux peuples autochtones nourrissent des objectifs communs et sont tous deux empreints d’une volonté de ‘résilience’ face à leur histoire. D’importantes disparités sont pourtant notables entre ces deux groupes en matière d’avancée des droits et de gestion des terres ancestrales.L’objectif est l’apport de solutions en mettant en parallèle deux processus d’émancipation autochtone (donc leur autonomisation croissante) pour une inspiration mutuelle.La dimension comparative de cette étude présente des enjeux pour le chercheur. Outre toutes les questions éthiques et politiques qu’impliquent de tels terrains, il est difficile de rester dans une simple posture d’expert neutre, en dehors de l’analyse des injustices. M’inscrivant dans une démarche post-coloniale, il paraît nécessaire de sortir des logiques séculaires d’une recherche à sens-unique, afin de mettre en place des coopérations aux intérêts multiples, tout en préservant une posture critique constructive.