L'observatoire de la Marine et du Bureau des longitudes au Parc Montsouris, 1875-1914

International audience Version éditée du tome II de mon HDR (2010) (4e de couverture éditeur) Pourquoi un observatoire de la marine à Paris, au parc Montsouris? La réponse est contenue dans cette histoire, jusqu’alors oubliée, que Guy Boistel a patiemment reconstituée à partir des nombreuses archive...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: BOISTEL, Guy
Other Authors: Centre François Viète : épistémologie, histoire des sciences et des techniques - EA1161 (CFV), Université de Nantes - UFR des Sciences et des Techniques (UN UFR ST), Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)-Université de Brest (UBO)-Université de Nantes - UFR Lettres et Langages (UFRLL), Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN), IMCCE (Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides), Observatoire de Paris
Format: Book
Language:French
Published: HAL CCSD 2010
Subjects:
Online Access:https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01340559
Description
Summary:International audience Version éditée du tome II de mon HDR (2010) (4e de couverture éditeur) Pourquoi un observatoire de la marine à Paris, au parc Montsouris? La réponse est contenue dans cette histoire, jusqu’alors oubliée, que Guy Boistel a patiemment reconstituée à partir des nombreuses archives du Bureau des longitudes, notamment. Fondé par la Convention en 1795, ce service est chargé de développer l'astronomie et ses applications à la navigation. C’est avec la naissance du parc sud de la Ville de Paris que le contre-amiral Ernest Mouchez, revenu victorieux d’une mission de photographie du passage de Vénus devant le Soleil fait approuver l’ouverture d’un observatoire dévolu à la marine en 1875, qu’il dirigera le reste de sa vie. Dépendant du Bureau, ouvert aux militaires comme aux civils, sa principale vocation est d’enseigner la pratique des observations astronomiques aux explorateurs et voyageurs pour la détermination des coordonnées géographiques: observations, calculs nautiques, manipulation des instruments, composition et usage des éphémérides. L’observatoire accompagne ainsi de nombreux projets géographiques; en 1903, par exemple, il contribue à la préparation de la première expédition antarctique de Jean-Baptiste Charcot. Par la suite, sa mission de formation se réduit; ses activités scientifiques s'orientent davantage vers la physique et la physique du Globe, jusqu’à ce qu’un remaniement redistribue ses services au sein de l’Observatoire de Paris. Le Bureau des longitudes a quitté ses locaux de Montsouris en 1983. Ils appartiennent aujourd’hui au patrimoine et abritent ’Association française d’astronomie (Afa).