ADsorption sur charbon actif pour une amélioration de la qualité de l'eau de mer en AQUAculture 2

En écloserie conchylicole, comme en milieu ouvert, une qualité d’eau adéquate est indispensable aux différentes étapes de vie de l’huître creuse Crassostrea gigas, allant de la fécondation jusqu'à la fixation du naissain. Or, malgré les traitements mis en place en amont des différents établisse...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Bacchi, Alessia, Guyomard, Killian, Buchet, Vincent, Hequet, Valérie, Stavrakakis, Christophe
Format: Text
Language:French
Published: 2021
Subjects:
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/00722/83379/88354.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00722/83379/
Description
Summary:En écloserie conchylicole, comme en milieu ouvert, une qualité d’eau adéquate est indispensable aux différentes étapes de vie de l’huître creuse Crassostrea gigas, allant de la fécondation jusqu'à la fixation du naissain. Or, malgré les traitements mis en place en amont des différents établissements du Polder de Bouin (filtration fine et désinfection par rayonnements Ultra-Violets), la non atteinte du stade de larves D dans les écloseries d’huîtres est régulièrement constatée depuis 2008, parfois de façon simultanée dans plusieurs établissements du polder. Ceci reflète une détérioration ponctuelle de la qualité de l’eau. Ce contexte a motivé le projet ADAQUA déposé au SMIDAP lors de son AAP de 2014. Ce projet a été lancé en 2015 pour étudier le procédé d’adsorption sur charbon actif en grains (CAG) pour une amélioration de la qualité de l’eau de mer dans les écloseries conchylicoles, positionné en amont des élevages afin de les protéger de toute contamination chimique. A l’issue de ce premier projet, les observations suivantes ont été effectuées quant à l’utilisation du procédé d’adsorption sur charbon actif en grains pour la réalisation d’élevages larvaires d’huître creuse Crassostrea gigas : - Une gestion précise du procédé est requise afin de délivrer une qualité d’eau adaptée à l’étape de fécondation. En effet, traiter de l’eau préalablement chauffée à 27°C (température souhaitée en élevage larvaire) entraînait le développement de populations bactériennes indésirables au sein du lit de CAG, difficiles à éliminer malgré un second dispositif UV installé en aval de la colonne. Ces conditions n’ont en effet pas permis d’obtenir des taux d’éclosion satisfaisants comparé au témoin eau de mer. - Une fois le stade larve D atteint en eau de mer témoin, leur remise en culture en eau de mer filtrée par adsorption sur CAG permettait d’atteindre le stade pédivéligère plus rapidement comparé aux larves élevées en eau de mer témoin. - Le naissain obtenu semble montrer une croissance plus lente lorsque l’élevage larvaire a ...