5. Les mots du cheval qui voyagent parmi les langues altaïques d’après le dictionnaire iakoute de Pekarskij

L’exil en Sibérie n’eut pas que des aspects négatifs, mais il eut aussi des côtés très positifs, du moins pour l’ethnographie et en particulier pour l’étude des Iakoutes (également appelés Sakha). Ainsi au xixe siècle, la connaissance de ce peuple turcophone, établi dans les confins nord-est de l’ai...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Ferret, Carole
Format: Book
Language:French
Published: Presses universitaires Sun Yet-sen de Guangzhou (Chine) 2020
Subjects:
Online Access:http://books.openedition.org/demopolis/2953
Description
Summary:L’exil en Sibérie n’eut pas que des aspects négatifs, mais il eut aussi des côtés très positifs, du moins pour l’ethnographie et en particulier pour l’étude des Iakoutes (également appelés Sakha). Ainsi au xixe siècle, la connaissance de ce peuple turcophone, établi dans les confins nord-est de l’aire altaïque après avoir migré depuis la Sibérie méridionale, a-t-elle grandement progressé grâce à des travaux majeurs écrits par des déportés politiques. Nombre d’entre eux étaient polonais, conda. The exile in Siberia had not only negative aspects, but also had very positive sides, at least for ethnography and in particular for the study of Yakoutes (also known as Sakha). Thus, in the 19th century, the knowledge of this Turkish-speaking people, established in the north-eastern confines of the Altaic area after migrating from southern Siberia, greatly improved thanks to major work written by political deportees. Many of them were Polish, conda.