Le « visage » du colonialisme : Nouveaux peuples ou simples relations personnelles en Eeyou Istchee et au Nunavik à l’époque de la traite des fourrures ?

The arrival of the Hudson’s Bay Company, fur traders, in Eeyou Istchee (East James Bay Crees) and Nunavik (Inuit) precipitated a great many changes in the lives of the local peoples, among which was miscegenation, British men and Indigenous women, leading to several hundred years of mixed ancestry i...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Recherches amérindiennes au Québec
Main Author: Morantz, Toby
Format: Text
Language:French
Published: Recherches amérindiennes au Québec 2020
Subjects:
Online Access:https://doi.org/10.7202/1082096ar
http://id.erudit.org/iderudit/1082096ar
Description
Summary:The arrival of the Hudson’s Bay Company, fur traders, in Eeyou Istchee (East James Bay Crees) and Nunavik (Inuit) precipitated a great many changes in the lives of the local peoples, among which was miscegenation, British men and Indigenous women, leading to several hundred years of mixed ancestry individuals. This cohabitation and hybridity occurred everywhere in the Canadian fur trade country and in two regions used as contrasts, the Red River and west James Bay, a new people emerged, first known as Métis in the Red River Colony. No such new society arose in the two Quebec regions. At the core of understanding the circumstances of this non-event is how the personal relations played out in the post communities among the local people, the Euro-Canadians and the hybrid population. No seminal distinguishing traits were discerned in Eeyou Istchee or Nunavik while other factors were seen to have caused the rise of a new people outside of Quebec. L’arrivée de la Compagnie de la Baie d’Hudson et des traiteurs de fourrures chez les Cris de l’Eeyou Istchee (est de la Baie James) et les Inuit du Nunavik a précipité de nombreux changements dans la vie des populations locales, parmi lesquels le métissage d’hommes britanniques et de femmes autochtones qui a conduit à plusieurs centaines d’années d’unions d’ascendance mixte. Cette cohabitation et ce métissage se sont produits partout dans le pays de la traite des fourrures et, dans deux régions utilisées comme contrastes, la Rivière Rouge et l’ouest de la Baie James, un nouveau peuple apparut, d’abord connu sous le nom de Métis dans la colonie de la Rivière Rouge. En revanche, aucune société nouvelle de ce genre n’a vu le jour dans les deux régions du Québec. Pour comprendre les circonstances de ce non-événement, il est essentiel de savoir comment les relations personnelles se sont déroulées dans les communautés des postes entre les populations autochtones, les Eurocanadiens et la population mixte. Aucun trait distinctif fondamental n’a été discerné en Eeyou Istchee ou au ...