Michèle Therrien (1945-2017)
Michèle Therrien faisait l’ethnographie des mots. Traquant leurs sens et leur histoire, pas un terme ne lui échappait. Ses travaux sur la néologie (1996a et b 2000a et b) permettent de saisir une caractéristique majeure des sociétés inuit, à savoir leur capacité à emprunter et à s’approprier de nomb...
Published in: | Journal de la société des américanistes |
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Main Author: | |
Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
Société des américanistes
2019
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Subjects: | |
Online Access: | https://doi.org/10.4000/jsa.17009 http://journals.openedition.org/jsa/17009 |
Summary: | Michèle Therrien faisait l’ethnographie des mots. Traquant leurs sens et leur histoire, pas un terme ne lui échappait. Ses travaux sur la néologie (1996a et b 2000a et b) permettent de saisir une caractéristique majeure des sociétés inuit, à savoir leur capacité à emprunter et à s’approprier de nombreux éléments culturels exogènes sans jamais se sentir menacées, comme si les Inuit parvenaient à incorporer des nouveautés sans perdre leur identité. C’est ce que Michèle Therrien entend lorsqu’. |
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