L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon

En 1536, le Malouin Jacques Cartier prend possession, au nom de la France, d’un archipel situé au sud de Terre–Neuve, à quelque 4000 kilomètres de la métropole. Les lieux étaient déjà fréquentés depuis le début du XVIe siècle par les pêcheurs basques, saintongeais, bretons et normands. L’archipel es...

Full description

Bibliographic Details
Published in:In Situ
Main Author: Pabois, Marc
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: Ministère de la Culture 2012
Subjects:
Online Access:https://doi.org/10.4000/insitu.2064
http://journals.openedition.org/insitu/2064
Description
Summary:En 1536, le Malouin Jacques Cartier prend possession, au nom de la France, d’un archipel situé au sud de Terre–Neuve, à quelque 4000 kilomètres de la métropole. Les lieux étaient déjà fréquentés depuis le début du XVIe siècle par les pêcheurs basques, saintongeais, bretons et normands. L’archipel est tour à tour occupé par les Français et les Anglais et son histoire est restée longtemps chaotique. Le traité de Paris, en 1763, conserve l’archipel à la France au détriment des Anglais et le seco. In 1536, Malouin Jacques Cartier took possession, on behalf of France, of an archipelago located south of Terre-Neuve, some 4000 kilometres from the mainland. Since the beginning of the 16th century, the places have already been used by Basque, Saintonian, Breton and Normands fishermen. The archipelago is in turn occupied by the French and the English and its history has remained chaotic for a long time. The Treaty of Paris, in 1763, kept the archipelago in France at the expense of the English and the seco.