La littérature des Premières Nations

Notre présentation s ́attachera à évaluer les stratégies éditoriales des écrivain-e-s des Premières Nations au Québec en analysant la manière dont ceux-ci s ́adressent à un lectorat plus large grâce à l ́usage d ́une langue de communication, en l ́occurrence le français pour le cas des communautés i...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Christophe Premat
Format: Dataset
Language:unknown
Published: 2019
Subjects:
Online Access:https://doi.org/10.17045/sthlmuni.7908566.v1
https://figshare.com/articles/media/La_litt_rature_des_Premi_res_Nations/7908566
Description
Summary:Notre présentation s ́attachera à évaluer les stratégies éditoriales des écrivain-e-s des Premières Nations au Québec en analysant la manière dont ceux-ci s ́adressent à un lectorat plus large grâce à l ́usage d ́une langue de communication, en l ́occurrence le français pour le cas des communautés innues au Québec. L ́hypothèse proposée est celle de l ́usage de la fiction pour faire passer un message proprement politique liée à la survivance d ́une culture minoritaire dominée historiquement et socialement. En nous appuyant sur les analyses de Jacques Derrida sur l ́éthos de la survivance et sur la réflexion de Homi K. Bhabha sur la pensée de la décolonisation, nous souhaiterions montrer en quoi cette littérature rend visible et sensible une forme d ́ethnopoétique originale. Presentationen analyserar två författarinnor från Québec, Rita Mestokosho och Naomi Fontaine, som använder franska språket för att kunna nå en bredare publik. De illustrerar en "decolonial" tendens när de hänvisar till hur Innu samhället försöker skydda ett sätt att leva. The presentation examines the way the writers of the First Nations in Canada deal with the issue of survivance which implies a collective resilience. It is based upon a comparison between the first novel of Naomi Fontaine, Kuessipan (2011) and the poetry of Rita Mestokosho collected in How I see Life, Grandmother, Eshi Uapataman Nukum, Comment je perçois la vie, grand-mère (2011). Both writers share the paradigm of decoloniality with a minimalist aesthetics to express the beauty of the Innu way of life.