Probing the processes driving distant and local star-formation in galaxies through dust and molecules

Les études sur l'évolution des galaxies ont été révolutionnées au cours des dernières décennies grâce aux nouveau télescopes et aux instruments de pointe. Les interféromètres Herschel, ALMA et NOEMA permettent d'observer l'émission des poussières tracant la formation des étoiles, invi...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Zhou, Luwenjia
Other Authors: université Paris-Saclay, Nanjing University (Chine), Elbaz, David, Shi, Yong
Format: Thesis
Language:English
Published: 2020
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2020UPASP099/document
Description
Summary:Les études sur l'évolution des galaxies ont été révolutionnées au cours des dernières décennies grâce aux nouveau télescopes et aux instruments de pointe. Les interféromètres Herschel, ALMA et NOEMA permettent d'observer l'émission des poussières tracant la formation des étoiles, invisible dans les bandes infrarouges proche observées par les télescopes optiques. Dans cette thèse, je me concentre sur la formation des étoiles aux grandes échelles des galaxies (~kpc). En utilisant les données des téléscopes Herschel, ALMA, NOEMA, et SAMI IFU, ma thèse tente de mettre en lumière les questions suivantes : (1) Comment les premières galaxies ont-elles formé des étoiles à partir du gaz contenant peu de métaux ? (2) Comment les galaxies massives du début de l'Univers ont-elles rapidement constitué leur masse et finalement cessé de former des étoiles ? (3) Quel est le rôle joué par les environnements dans lesquels elles résident ? (4) Comment la rétroaction de la formation des étoiles affecte-t-elle la cinématique des galaxies ? Premièrement, je présente l'étude de six galaxies optiquement sombres extraites de l'étude GOODS-ALMA (la plus grande étude cosmologique à 1,1m) dont le décalage vers le rouge est supérieur à z=3. Je présente des preuves que quatre d'entre elles appartiennent à la même surdensité de galaxies, situé à z~3.5. L'une d'entre elles, AGS24, est la galaxie la plus massive, sans noyau galactique actif et situé à z>3. Cette dernière se situe également au centre du pic de densité de surface des galaxies, suggèrant que la surdensité environnante est un proto-amas en cours de virialisation et qu'AGS24 est un candidat progéniteur d'un futur amas de galaxie plus brillant. Deuxièmement, en me basant sur une observation NOEMA, j'ai étudié la teneur en gaz moléculaire dans IZw18, l'une des galaxies les plus pauvres en métal de l'Univers local. J'ai obtenu une limite supérieure d'émission de CO(J=2-1) qui est dix fois plus faible que précédemment déterminée, ceci malgré la forte activité de formation d'étoiles. ...