Social behaviour, stress and parasites: comparing free-ranging wolves in Yellowstone (USA), Abruzzo (Italy) and Mercantour (France) national parks

Occupant autrefois la majeure partie de l’hémisphère nord, les populations de loups ( Canis lupus ) ont disparu dans une importante partie de leur aire de distribution initiale, consécutivement à la persécution humaine. Suite à la protection de l’espèce, le carnivore a récemment étendu son aire de d...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Molnar, Barbara, Betschart, Bruno
Language:English
Published: 2019
Subjects:
Online Access:http://doc.rero.ch/record/323817/files/00002724.pdf
Description
Summary:Occupant autrefois la majeure partie de l’hémisphère nord, les populations de loups ( Canis lupus ) ont disparu dans une importante partie de leur aire de distribution initiale, consécutivement à la persécution humaine. Suite à la protection de l’espèce, le carnivore a récemment étendu son aire de distribution, par des mouvements de dispersion ou au travers de programmes de réintroduction. Outre les menaces anthropiques, l’infection par des pathogènes et l’exposition à un stress élevé et prolongé peut avoir un impact hautement préjudiciable sur la dynamique des populations de loups évoluant à l’état sauvage. Le suivi de ces variables est ainsi d’intérêt pour la conservation de l’espèce. Les coronavirus canins (CCoV), et en particulier la parvovirose canine de type 2 (CPV-2) et la maladie de Carré (CDV), peuvent chacune induire une importante mortalité chez les louveteaux et également être létale pour les individus plus âgés. Dans cette étude, le terme de “parasite” fait référence aux helminthes et aux protozoaires. L’infection par des helminthes n’est généralement pas fatale chez le loup. Cependant, l’altération de la santé de l’hôte augmente lorsque le parasitisme est accompagné d’une infection virale ou bactérienne, ou encore dans des conditions stressantes. Un stresseur peut être momentané ou prolongé. Lorsqu’il est prolongé, il induit une réponse chronique, dommageable pour l’organisme, et peut favoriser les infections virales et parasitaires. Malgré leur impact potentiellement important sur les populations évoluant à l’état sauvage, ces facteurs fragilisant restent peu investigués et ne sont que rarement pris en considération dans la modélisation de la dynamique de populations ou la planification d’interventions humaines. Compte-tenu du comportement discret du loup et des dimensions du territoire occupé par les meutes, les interactions sociales au sein de groupes évoluant à l’état sauvage sont difficiles à étudier. Aucune étude n’a précédemment examiné en détails les interactions qui suivent les conflits au ...