Age and significance of mountain‐top detritus

In north‐west Scotland, mountain‐top detritus forms blockfields or diamicts, depending on lithology. Clast angularity, absence of grussification and transition to underlying rock imply formation by frost‐wedging of bedrock. Age is constrained by trimlines and exposure dating of weathering zones. Mou...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Colin K. Ballantyne
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:unknown
Subjects:
Online Access:https://doi.org/10.1002/(SICI)1099-1530(199810/12)9:43.0.CO;2-9
Description
Summary:In north‐west Scotland, mountain‐top detritus forms blockfields or diamicts, depending on lithology. Clast angularity, absence of grussification and transition to underlying rock imply formation by frost‐wedging of bedrock. Age is constrained by trimlines and exposure dating of weathering zones. Mountain‐top detritus is ubiquitous on nunataks that remained above the level of the last ice sheet, but occurs only on well‐jointed rocks in areas exposed to periglacial conditions since ice‐sheet downwastage and is absent from areas exposed to weathering only during the Holocene. Most secondary clay minerals are equally represented both above and below a trimline cut by the last ice sheet, indicating formation since deglaciation, though haematite and gibbsite are preferentially represented on former nunataks. The age and significance of mountain‐top detritus are determined by lithology and glacial history. On well‐jointed rocks, such detritus has developed within a few millennia of exposure to periglacial conditions. On massive lithologies, however, it has formed over much longer timescales on nunataks above the last and possibly earlier ice sheets. In north‐east Scotland ancient (possibly pre‐Pleistocene) regolith also appears to have survived under a cover of cold‐based ice. Use of the distribution of mountain‐top detritus in palaeoglaciological reconstructions therefore requires caution. © 1998 John Wiley & Sons, Ltd. Dans l'Écosse du Nord‐Ouest, les sommets des montagnes sont recouverts de champs de blocs et de “diamictons” qui varient selon la lithologie. L'angularité des débris, l'absence de débris fins et la transition de ces dépôts avec le bedrock sous‐jacent indiquent qu'ils sont dus à l'action du gel. Leur âge doit être considéré en relation avec les limites de la glaciation dernière et de la datation cosmogénétique. Les couvertures de blocs existent partout sur les nunataks de la dernière calotte glaciaire; elles se trouvent seulement sur des roches présentant des joints marqués dans des régions exposées aux conditions périglaciaires depuis la disparition de la calotte glaciaire. Elles sont absentes dans les régions exposées à l'altération depuis seulement l'Holocène. La majorité des minéraux argileux secondaires sont également représentés à la fois au‐dessus et au‐dessous de la limite qui a été recoupée par la dernière calotte glaciaire, ce qui indique qu'ils ont été formés après la déglaciation, bien que l'hématite et la gibbsite soient préférentiellement présentes sur les anciens nunataks. L'âge et la signification des couvertures de blocs des sommets des montagnes sont déterminés par la lithologie et l'histoire glaciaire. Sur les roches bien fissurées, de tels champs de blocs se sont développés en quelques millénaires d'exposition à des conditions périglaciaires. Toutefois sur des lithologies massives, ils ont demandé pour apparaótre des périodes beaucoup plus longues, et se sont formés sur des nunataks qui ont existé pendant la dernière période glaciaire mais aussi peut‐être pendant des glaciations plus anciennes. Dans l'Écosse du Nord‐Est, une ancienne régolithe (peut‐être pré‐Pléistocène) a survécu sous une couverture de glace basale froide. L'utilisation pour des reconstructions paléoclimatiques de la distribution des couvertures de blocs observées au sommet des montagnes demande de ce fait de la prudence. Copyright © 1998 John Wiley & Sons, Ltd.