When Ideas Conspire with Circumstances: Introducing Individual Transferable Quotas in Fisheries

Deux ques t ions impor tantes sont rarement posées à propos de l'introduction possible de Quotas Individuels Transférables (QIT) dans les pêcheries : Pourquoi n'y a-t-il que deux pays dans le monde, l'Islande et la Nouvelle Zélande, qui ont introduit un système compréhensible de QIT d...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Journal des Economistes et des Etudes Humaines
Main Author: Gissurarson Hannes H.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:unknown
Subjects:
Online Access:https://doi.org/10.2202/1145-6396.1149
Description
Summary:Deux ques t ions impor tantes sont rarement posées à propos de l'introduction possible de Quotas Individuels Transférables (QIT) dans les pêcheries : Pourquoi n'y a-t-il que deux pays dans le monde, l'Islande et la Nouvelle Zélande, qui ont introduit un système compréhensible de QIT dans leurs pêcheries ? et : qui s'occupe de la privatisation des biens d'accès libre ? L'expérience de l'Islande peut donner quelques réponses. Dans une première partie, l'évolution du système de QIT en Islande entre 1975 et 2000 est décrite comme un processus difficile de marchandage. D'une part les coûts de marchandage furent abaissés par la crainte répandue de la disparition des stocks de poisson, et par la relative homogénéité dans les pêcheries pélagiques. D'autre part ces coûts furent augmentés, par l'hétérogénéité dans les pêcheries démersales, avec des différences immenses entre les propriétaires de petits bateaux et ceux de grands chalutiers, ainsi que des différences entre les régions. Dans la seconde partie, est décrite la nature du système de QIT: alors que ceux qui détiennent des QIT jouissent de droits d'extraction plutôt que de la propriété, l'introduction du système de QIT équivaut à clôturer partiellement les stocks de poisson dans les eaux d'Islande, résolvant ainsi la plupart des problèmes associés à la "tragédie des communs". Le système a plutôt bien opéré mis à part quelques problèmes subsistants, en particulier le statut légal incertain des QIT et les prises de premier choix. La troisième partie décrit les controverses actuelles au sujet du système des QIT. Nous démontrons que le seul moyen de rendre l'introduction de ce système acceptable pour les propriétaires d'un capital de pêche était d'allouer des quotas sur la base de l'histoire des prises, et qu'une taxe spéciale sur la location des ressources serait injuste car elle frapperait ceux qui ont choisi de rester dans les pêcheries et non ceux qui ont été mis à l'écart.Two important questions are rarely asked about the possible introduction of ITQs in ...