La succession des sédiments dans les bassins marins et continentaux du Congo depuis le début du Mésozoïque

Cette contribution constitue une étude d'ensemble des accumulations sédimentaires depuis le début du Mésozoïque dans le bassin continental de la Cuvette du Congo et dans le bassin marin voisin de la façade atlantique. A partir de documents d'époque et d'origine différentes ainsi que d...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Sciences Géologiques. Bulletin
Main Author: Giresse, Pierre
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: Strasbourg : Institut de Géologie – Université Louis-Pasteur 1982
Subjects:
Online Access:https://www.persee.fr/doc/sgeol_0302-2692_1982_num_35_4_1620
https://doi.org/10.3406/sgeol.1982.1620
Description
Summary:Cette contribution constitue une étude d'ensemble des accumulations sédimentaires depuis le début du Mésozoïque dans le bassin continental de la Cuvette du Congo et dans le bassin marin voisin de la façade atlantique. A partir de documents d'époque et d'origine différentes ainsi que d'observations plus récentes de géologie régionale, les évolutions des deux bassins sont comparées en fonction des phases de l'ouverture, puis de l'expansion de l'océan Atlantique sud. Une longue phase de tectonique distensive débute lors des premiers effondrements jurassiques du rift intra-continental et se perpétue jusqu'au Sénonien un paroxysme est observé pendant le Néocomien. Une phase compressive modérée commence au Paléocène avec des plis N 90-100 et atteint un maximum relatif au Lutétien avec une direction N 1 10-120. Au Miocène, un régime distensif réapparaît, pendant lequel la flexure continentale se déplace vers l'Ouest. Le climat chaud et à tendance aride du Crétacé inférieur devient de plus en plus tropical de l'Albien au Sénonien. Vers la fin du Crétacé et au Paléogène, intervient une période d'aridification assez intense. Au Néogène, l'ouverture de l'Atlantique sud permet l'apparition d'un régime de mousson et donc une nouvelle tropicalisation. Les déformations tectoniques et les changements climatiques contrôlent le bilan de la sédimentation. On considère avec plus d'attention des épisodes d'accumulation détritique rapide, de rubéfaction, de silicification continentale et de glauconitisation. Ce cadre permet de présenter une première introduction à la contribution actuelle du fleuve Congo à l'océan. This contribution is the result of initial investigations presented on sedimentary accumulations, from the beginning of the Mesozoïc, in the continental basin called Cuvette du Congo and in the marine basin of the near atlantic margin. Later researches of regional geology and of petroleum exploration provide new datas. The mechanisms of sedimentation are compared during the stages of opening, then of sea floor spreading of the south Atlantic Ocean. A long distensive tectonic phasis begins during the first jurassic subsidence and continues until Senonian a paroxysm is observed during Neocomian. A moderate compressive phasis begins at the Paleocene with a N 90-100 folds and reach a relative maximum during Lutetian with a N 110-120 orientation. At the Miocene, a distensive regime appears again while the continental flexure is going westward. The hot climate with an arid tendency of lower Cretaceous become increasingly tropical from the Albian down the Senonian. Toward the end of the Cretaceous and during Paleogene, a quiet intensis aridification phasis interferes. At the Neogene, the South Atlantic opening lets the apparition of a monsoon regime and then of a new tropicalisation. The sedimentation balance is a direct result of tectonic deformations and climatic changes. High rates of detritic accumulations, rubéfactions, continental silicifications and glauconitisation episodes are taking into account. This study is also a first introduction to the present contribution of the Congo river to the ocean. Giresse Pierre. La succession des sédiments dans les bassins marins et continentaux du Congo depuis le début du Mésozoïque. In: Sciences Géologiques. Bulletin, tome 35, n°4, 1982. pp. 183-206.