Extension et chronologie du pergélisol Pléistocène en France : base de données des structures périglaciaires et datation de coins sableux par OSL.

De nombreuses tentatives de reconstruction de l’étendue du paléo-pergélisol à partir de données de terrain montrent que de grandes parties de la France ont été affectées à la fin du Pléistocène. Cette étendue maximale a été attribuée au Dernier Maximum Glaciaire (DMG). Néanmoins, des contradictions...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: ANDRIEUX, Eric
Other Authors: Bertran, Pascal, Antoine, Pierre, Vandenberghe, Jef, Mercier, Norbert, Bateman, Mark, Murton, Julian B., Sánchez Goñi, María Fernanda, Lahaye, Christelle
Format: Other/Unknown Material
Language:English
Published: 2017
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2017BORD0615/abes
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02191524
Description
Summary:De nombreuses tentatives de reconstruction de l’étendue du paléo-pergélisol à partir de données de terrain montrent que de grandes parties de la France ont été affectées à la fin du Pléistocène. Cette étendue maximale a été attribuée au Dernier Maximum Glaciaire (DMG). Néanmoins, des contradictions existent entre les différentes reconstructions qui ont été réalisées pendant près d’un siècle elles résident en partie dans l’absence de consensus sur la signification paléoclimatique de certaines structures périglaciaires. De plus, le cadre chronologique utilisé pour ces reconstructions est principalement basé sur des datations relatives et/ou sur l’hypothèse que le maximum de froid durant le dernier glaciaire a été atteint pendant le DMG. Dans ce contexte, il était nécessaire de réévaluer les structures déjà décrites à la lumière de notre connaissance actuelle des processus périglaciaires et d’en chercher de nouvelles pour datation. L’approche développée pour résoudre ces problèmes a été divisée en trois parties. Tout d’abord, une base de données homogène fournissant un accès simple aux structures périglaciaires répertoriées sur le territoire français a été constituée. Celle-ci permet de remettre un site ou une structure dans un contexte régional pour éviter les interprétations simplistes et favorise une vision à l’échelle nationale. Cette base de données est accessible en ligne (https://afeqeng.hypotheses.org/48). Les données en coupe concernant les coins sableux, les pseudomorphoses de coin de glace et les coins composites ainsi que les données obtenues à partir de photos aériennes sur les polygones et les sols striés ont été compilées. Dans la deuxième partie de notre travail, nous nous sommes attachés à traiter les données recueillies. L’analyse à l’aide d’un SIG nous a apportée des informations sur l’influence de différents facteurs sur le développement des structures périglaciaires. Des comparaisons avec un ensemble de données du Nord de l’Europe a rendu possible la proposition d’une nouvelle carte des ...