| Summary: | La posture endossée par les chercheur.es structure les problématiques qu’il.elle.s abordent et leurs choix quant aux approches employées pour les étudier. Cet article offre une réflexion sur l’importance de questionner nos postures paradigmatiques, qui structurent notre rapport à la recherche. Elle a émergé de recherches menées en collaboration avec le Gouvernement du Nunatsiavut et la communauté de Nain (Nunatsiavut, Labrador, Canada). Celles-ci contribuent à pluraliser les narrations historiques sur la période coloniale, en s’intéressant à la diversité des choix des Nunatsiavummiut concernant leurs relations avec le système missionnaire. Cette discussion, articulant archéologie et géographie, développe une approche relationnelle du territoire par l’habiter et questionne la trace laissée par les systèmes d’activités quotidiennes à travers le temps et l’espace. Une réflexion sur les façons d’appréhender la complexité des relations aux lieux, au paysage et aux artefacts nous amène à aborder la diversité des vestiges mis au jour, et la nécessité d’une mise en dialogue des disciplines pour étudier les systèmes d’activités passés à partir de leurs traces.
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