La souveraineté irlandaise à l’épreuve de l’intégration monétaire européenne

Publié en 2016, le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les origines de la crise bancaire de 2008-2010 n’a pas minimisé les défaillances irlandaises, mais n’a pas manqué non plus de mettre en évidence l’approche controversée de la Banque centrale européenne lors des négociations qui...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Études irlandaises
Main Author: Gillissen, Christophe
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: Presses universitaires de Rennes 2016
Subjects:
Online Access:http://etudesirlandaises.revues.org/4954
Description
Summary:Publié en 2016, le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les origines de la crise bancaire de 2008-2010 n’a pas minimisé les défaillances irlandaises, mais n’a pas manqué non plus de mettre en évidence l’approche controversée de la Banque centrale européenne lors des négociations qui aboutirent au plan de financement de 2010. Si cet épisode révèle de réels dysfonctionnements au sein de l’Union économique et monétaire, une mise en perspective historique et comparative semble indiquer que la meilleure solution pour un petit Etat comme l’Irlande est d’œuvrer à réformer la zone euro plutôt que d’en envisager une sortie, qui n’aboutirait en toute probabilité qu’à une devise irlandaise arrimée à la livre sterling. The report of the parliamentary commission of 2016 did not gloss over the domestic factors of the 2008-2010 banking crisis, but neither did it minimise the controversial approach of the European Central Bank during the negotiations that led to the 2010 bailout. If this event revealed undeniable problems in the workings of the European Economic and Monetary Union, history and a comparison with Iceland nonetheless suggest that the best option for a small State like Ireland is to work at improving European institutions rather than to leave the Eurozone, which would likely only result in an Irish currency pegged on the British pound.