Kent Monkman : entre ré/appropriation et « Painting Back ».

À la suite d’une série d’évènements historiques de grande relevance sociopolitique, les années 1990 ont connu une montée d'initiatives menées par les artistes autochtones nord-américains visant à une récupération et une divulgation de leur l’héritage culturel, et, de ce fait, à une revendicatio...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Pancaldi, Valentina
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: Association ESCAL 2018
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/artelogie/1911
Description
Summary:À la suite d’une série d’évènements historiques de grande relevance sociopolitique, les années 1990 ont connu une montée d'initiatives menées par les artistes autochtones nord-américains visant à une récupération et une divulgation de leur l’héritage culturel, et, de ce fait, à une revendication de leur visibilité dans le panorama international. De cette résurgence, l’artiste multimédial autochtone canadien, Kent Monkman, constitue l’une des voix plus actives et plus emblématiques. En créant un dialogue épistémologique entre les études postcoloniales et l’art autochtone, cet article interrogera l’œuvre de Kent Monkman au prisme d’une notion dont sera proposée une définition, à savoir le « Painting Back ». After a series of significant socio-political events, the 1990s witnessed a growth of initiatives led by Native North American artists and aimed at repossessing and disclosing their cultural heritage, and thus claiming their international visibility. One of the most active and iconic spokesmen of this resurgence was, and still being, Canadian First Nations multimedia artist, Kent Monkman.Creating an epistemological dialogue between Postcolonial Studies and Native Art, this paper will examine the oeuvre of Kent Monkman through the prism of "Painting Back" whose definition will be proposed in the following pages.