Les Affamées et autres nouvelles

Patricia Eakins est un oiseau rare de la littérature américaine contemporaine. Dans ce recueil, elle révise à sa manière la forme du conte populaire, mythologique, scientifique ou ethnographique, pour donner des récits hybrides, déroutants, d'un enchantement étrange. Ses nouvelles dépassent le...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Eakins, Patricia, Violi, Paul
Format: Book
Language:French
Published: UGA Éditions 2017
Subjects:
DSB
Online Access:http://books.openedition.org/ugaeditions/720
Description
Summary:Patricia Eakins est un oiseau rare de la littérature américaine contemporaine. Dans ce recueil, elle révise à sa manière la forme du conte populaire, mythologique, scientifique ou ethnographique, pour donner des récits hybrides, déroutants, d'un enchantement étrange. Ses nouvelles dépassent le constat nostalgique d'un passé perdu et proposent une mythologie subversive, d'une grande créativité linguistique. Qu'elle revisite le conte médiéval japonais ou le conte tibétain, le conte fantastique à la manière de Rabelais ou celui des Lumières du xviiie siècle français, le conte persan ou le conte inuit, la fable écologique ou le conte d'Hansel et Gretel, le récit de l'enfant sauvage du Far West ou le conte africain, elle sait nous maintenir en haleine, et nous surprendre autant que nous ravir. Ses Affamées donnent faim d'un sens nouveau. Avides et gravides, elles restent à notre mémoire longtemps après la lecture. À ma mère et à mon père qui se sont accordés à tant de mystères « Vous trouverez ici la flore et la faune de tous les continents, bêtes et plantes, oiseaux et poissons, que j'ai vus de mes yeux et dont on m'a parlé. Nombreuses sont les merveilles sous le soleil. Quelles d'entre elles sont la création de Dieu ? Quelles sont celles de l'homme ? La vérité n'est pas toujours l'histoire la plus vraisemblable par conséquent, je donne créance à tout récit précis. » Jean Louis Le Montal, dans la préface de son Encyclopédie « … si nous tenons compte des millénaires passés, ne pourrait-il y avoir de monde civilisé parmi les bêtes comme chez les hommes ? » Thoreau