The Marshall plan and the modernization of the Norwegian economy

Les mesures envisagées par le gouvernement travailliste pour réaliser la croissance et la modernisation de l’économie de l’après-guerre figuraient dans les programmes de reconstruction élaborés par le parti et par le gouvernement pendant la guerre et au tout début de l’après-guerre. Le programme à l...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Pharo, Helge Ø.
Format: Book Part
Language:English
Published: Institut de la gestion publique et du développement économique 2022
Subjects:
KCZ
Online Access:http://books.openedition.org/igpde/14902
Description
Summary:Les mesures envisagées par le gouvernement travailliste pour réaliser la croissance et la modernisation de l’économie de l’après-guerre figuraient dans les programmes de reconstruction élaborés par le parti et par le gouvernement pendant la guerre et au tout début de l’après-guerre. Le programme à long terme présenté à l’OECE en 1948 était déjà esquissé dans le budget national de 1946. Ainsi, le programme de développement industriel de la Norvège a précédé le Plan Marshall et les incitations des États-Unis à planifier l’économie nationale. Les plans norvégiens misaient sur la promotion des exportations et sur l’exploitation des importantes ressources hydroélectriques existantes et potentielles de la Norvège, ainsi que sur la reconstitution de la flotte norvégienne. Les auteurs de ces plans attachaient une importance particulière au développement de la production norvégienne d’aluminium et à la construction d’une aciérie dans le nord de la Norvège. Ces plans de modernisation présupposaient d’importantes entrées de capitaux extérieurs. Les avis des services de la Coopération économique (Economie Coopération Administration, ECA) à Washington, du Bureau du Représentant spécial à Paris ainsi que de la mission de l’ECA à Oslo étaient partagés au sujet des plans norvégiens. Au départ, l’orientation de la Norvège vers la croissance et des mesures économiques relativement austères prises au niveau national avaient été accueillies avec enthousiasme par l’ECA d’Oslo. Cependant, les trois bureaux de l’ECA auxquels la Norvège avait affaire, exprimaient à des degrés divers un certain scepticisme quant à l’expansion d’industries nationales, le textile notamment, à la protection de l’agriculture et à la construction d’une aciérie qui pourvoirait aux besoins du marché national. Ils redoutaient que la politique norvégienne ne s’orientât vers l’auto-suffisance, le protectionnisme et le dysfonctionnement de la production plutôt que vers la rationalisation, l’ouverture des marchés et l’amélioration de la productivité. Ils ...