Influences of migration phenology on survival are size-dependent in juvenile Atlantic salmon (Salmo salar)

Long-distance migratory species can reduce mortality risks by synchronizing the migration event and create confusion by swamping predators with high densities. To reduce confusion, predators are known to primarily select aberrant prey. We hypothesized that at the start of their sea sojourn, particul...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Canadian Journal of Zoology
Main Authors: Jonsson, Bror, Jonsson, Marius, Jonsson, Nina
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: 2017
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11250/2452442
https://doi.org/10.1139/cjz-2016-0136
Description
Summary:Long-distance migratory species can reduce mortality risks by synchronizing the migration event and create confusion by swamping predators with high densities. To reduce confusion, predators are known to primarily select aberrant prey. We hypothesized that at the start of their sea sojourn, particularly small and large Atlantic salmon (Salmo salar L., 1758) would spread the risk by also migrating at other times of the year. Based on data from the Norwegian river Imsa between 1976 and 2015, we found that juveniles, 14–19 cm in total length, started their sea sojourn during a short period between late April and early June. However, more than 20% of fish 13 cm or shorter migrated downstream between October and March, whereas 55% of fish 20 cm or longer migrated downstream between July and September. The regular-sized, spring-migrating juveniles had 2–3 times higher survival at sea than similar-sized conspecifics migrating to sea at other times of the year. The survival at sea for smaller juveniles was not improved by migration in spring relative to winter, and the survival of the largest juveniles was similar in spring and summer. Thus, the migration phenology appears adapted to survival in a high-risk environment by changing the timing according to their sizes. Les espèces qui migrent sur de longues distances peuvent réduire leurs risques de mortalité en synchronisant leur migration, créant ainsi la confusion chez les prédateurs en les approchant en grande densité. Il est établi que, pour réduire cette confusion, les prédateurs sélectionnent en premier lieu des proies aberrantes. Nous avons postulé que, au début de leur séjour en mer, les saumons atlantiques (Salmo salar L., 1758) petits ou grands, en particulier, répartissent le risque en migrant aussi a` d’autres moments de l’année. Des données provenant de la rivière Imsa, en Norvège, pour la période de 1976 a` 2015, ont permis de constater que les juvéniles de 14 a` 19 cm de longueur totale initiaient leur séjour en mer durant une courte période entre la fin d’avril et le début de juin. Toutefois, plus de 20 % des poissons de 13 cm ou moins migraient vers l’aval entre octobre et mars, alors que 55 % des poissons de 20 cm ou plus migraient de juillet a` septembre. Les juvéniles a` migration printanière de taille normale présentaient un taux de survie en mer de deux a` trois fois plus élevé que leurs conspécifiques de taille semblable migrant vers la mer a` d’autres périodes de l’année. La migration printanière n’améliorait pas la survie en mer des juvéniles plus petits par rapport a` la migration hivernale, et la survie des juvéniles plus grands était semblable au printemps et en hiver. Ainsi, la phénologie de la migration semble s’adapter a` la survie dans un milieu a` haut risque par la modification du moment de la migration en fonction de la taille. [Traduit par la Rédaction] Mots-clés : poisson anadrome, saumon atlantique, écologie de la migration, moment de la migration, mortalité, évitement des prédateurs, Salmo salar, saumoneaux. publishedVersion