Rodent communities in the sub-polar Ural mountains

Distribution of the rodent communities in the Sub-polar Urals is analysed. This part of the range, between 64° and 66°N, includes the highest peaks, is very scarcely settled and has been rarely studied. However, the area is interesting for biogeography, being a border zone separating European and Si...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Pirineos
Main Authors: Berdyugin, K. I., Bolshakov, V. N.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Consejo Superior de Investigaciones Científicas 2004
Subjects:
Online Access:https://pirineos.revistas.csic.es/index.php/pirineos/article/view/53
https://doi.org/10.3989/pirineos.2004.v158-159.53
Description
Summary:Distribution of the rodent communities in the Sub-polar Urals is analysed. This part of the range, between 64° and 66°N, includes the highest peaks, is very scarcely settled and has been rarely studied. However, the area is interesting for biogeography, being a border zone separating European and Siberian lowland faunas. Comparison of results with those from expeditions undertaken in 1927 and in 1972, allows to evaluate changing trends in the local rodent communities, and to relate these trends to changes in the environmental conditions. The results help to emphasize the barrier role played by Sub-polar Urals for the species of rodents inhabiting both sides of the range, and also show the shifting of southern rodent forms northwards, or the moving upwards of other lowland species. This could be seen as an additional evidence of current climate warming trends. [fr]On analyse la répartition des communautés de rongeurs dans les Durais Subpolaires, une section de la chaîne comprise entre les 64° et les 66° de latitude N. Cette partie est très peu peuplée, elle possède les pics les plus hauts de la chaîne et a été rarement étudiée. Il s'agit d'une région intéressante, car c'est la frontière entre les plaines européennes et les plaines orientales de la Sibérie. En comparant les observations effectuées en 1927 et en 1972 avec celles des dernières années, on peut voir les tendances de changement des groupements de rongeurs de la région, et les interpréter en fonction des changements dans l'environnement. Les résultats permettent de mieux comprendre le rôle de barrière qui jouent les Durais Subpolaires pour les espèces de rongeurs situées d'un coté et d'autre de la chaîne. Aussi, ils permettent de verifier le déplacement vers le nord deformes méridionales et l'élévation en altitude d'autres, ce qui pourrait être vu comme une preuve additionnelle de la tendance au réchauffement global.[es]Se analiza la distribución de las comunidades de roedores en los Urales Subpolares, comprendidos entre los 64º y 66° de latitud N. ...