Restauration d'îles de l'archipel de Kerguelen par éradication du Lapin (Oryctolagus cuniculus) : méthode d'intervention appliquée sur l'île Verte

Depuis 1992, un programme de restauration d'îles de l'archipel de Kerguelen par éradication du lapin (Oryctolagus cuniculus) est en cours. Sur la première île traitée, l'île Verte, la méthode retenue pour éliminer le lapin est l'empoisonnement à l'aide d'un anticoagulan...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: CHAPUIS, J.-L., BARNAUD, G.
Other Authors: Muséum National d'Histoire Naturelle, CNRS URA 1853, Laboratoire d'Évolution des Systèmes Naturels et Modifiés, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, F-75005 Paris, FRA
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: Société nationale de protection de la nature et d'acclimatation de France, Paris (FRA) 1995
Subjects:
Ile
Online Access:http://hdl.handle.net/2042/54817
Description
Summary:Depuis 1992, un programme de restauration d'îles de l'archipel de Kerguelen par éradication du lapin (Oryctolagus cuniculus) est en cours. Sur la première île traitée, l'île Verte, la méthode retenue pour éliminer le lapin est l'empoisonnement à l'aide d'un anticoagulant, le chlorophacinone (dérivé de l'indane-dione 1,3), à une concentration de 0,05 g de matière active par kilogramme de blé stérilisé. En juin 1992, l'effectif de la population de lapins était estimé à 1 270 individus. Début juillet, 457 tas d'appât ont été répartis sur l'ensemble de l'île. Au cours de ce mois, 1 200 kg de blé empoisonné ont été distribués. Quinze jours après le début de l'opération, 90 % des lapins avaient succombé et fin août, le dernier lapin observé a été éliminé par le tir. Les traces de deux individus ont été notées au cours de l'hiver 1994 et le dernier lapin a été empoisonné durant l'hiver 1995. Néanmoins, cette méthode semble inapplicable à de grandes îles où d'autres techniques doivent être envisagées.