Summary: | Le sondage des mers arctiques présente une difficulté spécifique en raison de la banquise qui recouvre ces mers, souvent toute l'année durant. Souvent donc, la profondeur de ces eaux doit être mesurée à travers la glace. Pour ce faire, on utilise généralement un système semblable en principe à un écho-sondeur classique où le transducteur est mis en contact avec la glace (souvent recouverte de neige) plutôt qu'avec l'eau. Tel qu'il est utilisé actuellement, ce système peut être mis en oeuvre à partir d'un véhicule à chenilles ou d'un Cette méthode présente le désavantage d'être asser lente, car l'hélicoptère ou le véhicule à chenilles doivent s'arrêter à chaque point sondé. Le travail décrit dans ce papier (effectué pour le compte du service hydrographique canadien, ministère des pêches et océans) vise à la mise au point d'un système de sondage à travers la glace, qui puisse être mis en oeuvre à partir d'un hélicoptère en vol. Essentiellement, on effectue un sondage acoustique, mais l'émission et la réception sont réalisées par des procédés relativement orignaux. L'impact sur la glace d'une balle de fusil tirée à partir de l'hélicoptère produit une implusion acoustique dans l'eau; l'écho de cette impulsion, réflétée par le fond de la mer, est reçu dans l'air par le moyen d'un système microphonique suspendu à partir de l'hélicoptère. La profondeur de l'eau est calculée à partir du délai de l'écho et des autres paramètres de la mesure. Le papier décrit plusieurs aspects de la mise au point de ce système. Ou montre notamment des exemples d'impulsions acoustiques produites par les impacts sur la glace, de même que des résultats expérimentaux obtenus dans l'Artcique en mai 1984 où des échos aériens sont obtenus par la méthode proposée par des foods de l'ordre de trente mètres.
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