Éleveurs et Prédateurs dans les Territoires : Comment améliorer le travail avec des chiens de protection dans le cas de troupeaux conduits en parcs de pâturage et confrontés à des loups ?

Master En dépit des moyens de protection largement adoptés sur l’arc alpin, la France détiendrait actuellement le record du nombre d’animaux d’élevage prédatés : 12 550 en 2018, avecdepuis 11 ans une progression de +1030/an. L’intelligence et surtout l’adaptabilité des loups selon les conditions loc...

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Bibliographic Details
Main Author: Potet, Baptiste
Other Authors: Université de Montpellier (UM), Systèmes d'élevage méditerranéens et tropicaux (UMR SELMET), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)-Institut Agro - Montpellier SupAgro, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), Université de Montpellier, Université de Sherbrooke, INRAE UMR Selmet, Meuret Michel (INRAE UMR Selmet)
Format: Master Thesis
Language:French
Published: HAL CCSD 2019
Subjects:
Online Access:https://hal.inrae.fr/hal-03144003
https://hal.inrae.fr/hal-03144003/document
https://hal.inrae.fr/hal-03144003/file/2019_BPotet_Rapport2019_INRA-Diff-compr.pdf
https://doi.org/10.13140/RG.2.2.22672.35847
Description
Summary:Master En dépit des moyens de protection largement adoptés sur l’arc alpin, la France détiendrait actuellement le record du nombre d’animaux d’élevage prédatés : 12 550 en 2018, avecdepuis 11 ans une progression de +1030/an. L’intelligence et surtout l’adaptabilité des loups selon les conditions locales, ainsi que leur expansion démographique de l’ordre de 20 % paran, en seraient pour partie les causes. Ce bilan peut être envisagé prochainement à la hausse, car toutes les régions d’élevage où se pratique le pâturage pourraient se retrouver un jourou l’autre concernées. Le risque de prédation oblige les éleveurs à utiliser des chiens de protection dans leurs parcs de pâturage, combinaison nouvelle s’accompagnantd’incertitudes car encore trop peu informée techniquement. Ce rapport vise à apporter des suggestions d’amélioration de la protection des troupeaux en parcs selon deux axes : lescollectifs de chiens et les espaces de protection. La démarche consiste en un croisement de quatre sources de connaissance : (A) documents actuels de politique de gestion nationale ;(B) écrits scientifiques à l’international (C) savoirs de praticiens, éleveurs et bergers expérimentés, en France (D) conseillers techniques, ceux en élevage mais aussi ceuxattachés à la conservation des prédateurs. Les résultats confirment un manque d’efficacité de protection dans le cas d’un seul et unique chien utilisé par troupeau ou lot d’animaux. Lamise en place d’un groupe de chiens permet de les considérer comme un collectif organisé, avec des individus ayant des rôles distincts et complémentaires. En cas de surmenage, ildevient possible pour l’éleveur de procéder à des rotations au sein du collectif. L’étendue de l’espace de protection par les chiens peut varier selon le contenu du parc (topographie etvégétations) mais aussi selon l’espace situé en périphérie : lisières boisées, haies, vallons encaissés. Quatre cas schématiques d’espaces de protection ont été identifiés, dont deuxoù les chiens seraient conviés à prospecter aussi en ...