Mélange et fronts océaniques dans les couches supérieures du golfe d’Amundsen et de l’Arctique canadien.

La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF.Cette thèse cherche avant tout à préciser le rôle du mélange dans la couche de surf...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Sévigny, Caroline
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: 2013
Subjects:
Online Access:https://espace.inrs.ca/id/eprint/2104/
https://espace.inrs.ca/id/eprint/2104/1/T000656.pdf
Description
Summary:La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF.Cette thèse cherche avant tout à préciser le rôle du mélange dans la couche de surface du Haut-Arctique et de la baie de Baffin en exploitant deux points : la variabilité spatiale et l'influence des mécanismes de mélange alternatifs. Dans un premier temps, la dynamique locale de grandes échelles est considérée pour son rôle sur le mélange. Une étude ciblée a donc été réalisée dans les eaux de l'Arctique de l'Ouest (plateau du Mackenzie et golfe d'Amundsen), à l'aide de données récoltées au printemps 2004. Cette zone, qui accueille des remontées d'eau épisodiques, est particulièrement sensible à la formation de fronts. C'est d'ailleurs dans cette conjoncture que s'est déroulée la campagne Canadian Arctic Shelf Exchange Study, alors qu'une remontée d'eau a considérablement modifié les conditions océanographiques dans le golfe d'Amundsen et le sud-est de la mer de Beaufort. Cette dynamique s'est avérée très influente pour le mélange observé localement durant le mois de juin 2004. La microstructure thermique échantillonnée près des lignes de front rend compte d'une turbulence particulièrement active. L'aire de remontée située à la pointe du cap Bathurst affiche en outre un taux de dissipation de O(10-7; m2 s-3, lequel est largement supérieur aux valeurs estimées dans le reste du domaine (plutôt de O(10-9) m2 s-3). Lors de l'échantillonnage, tant le réchauffement saisonnier que la fonte des glaces restreignaient le développement d'un mélange mécanique dans les premiers mètres de la colonne d'eau. L'activité turbulente s'est d'ailleurs avérée faible en surface, voire quasi absente à l'extérieur du rayon d'influence du front. Le mélange différentiel y est omniprésent, ce qui démontre le peu de sources d'énergie alors disponibles. La dynamique de grandes échelles est donc primordiale pour le maintien d'une ...