Étude du cycle biogéochimique du dihydrogène et du mercure en utilisant une approche intégrée

La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF. Les interactions complexes entre le climat et les systèmes biogéochimiques pourrai...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Constant, Philippe
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:French
Published: 2008
Subjects:
sol
Online Access:https://espace.inrs.ca/id/eprint/170/
https://espace.inrs.ca/id/eprint/170/1/Constant,_Philippe-combin%C3%A9.pdf
Description
Summary:La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF. Les interactions complexes entre le climat et les systèmes biogéochimiques pourraient amplifier ou atténuer les déséquilibres engendrés par l'activité anthropique. C'est dans cette optique qu'un programme de recherche a été entrepris pour étudier les dépôts secs du dihydrogène (Hz) et déterminer les sources potentielles ainsi que la stabilité du méthyle mercure (MeHg) détecté dans la neige subarctique. Ces deux processus ont été sélectionnés non seulement en raison de leur importance dans le cycle biogéochimique du Hz et du mercure (Hg), mais aussi à cause de leur susceptibilité au changement global. Les résultats obtenus au cours de ce programme de recherche ont été analysés en utilisant une approche intégrée, permettant ainsi d'identifier leurs interrelations et de prédire l'impact du changement global sur les réactions étudiées. Environ 80% des pertes du Hz troposphérique sont causées par son dépôt sec. La résolution spatiotemporelle des dépôts secs du H 2 est présentement limitée par quatre études réalisées en Eurasie et les modèles actuels ne permettent pas de reproduire la distribution des concentrations de Hz troposphérique. Les concentrations de Hz modélisées sont supérieures à celles qui sont détectées in situ, particulièrement dans la région de 1 'hémisphère nord. Cette différence fut attribuée à une sous-estimation de la vitesse de dépôt sec du Hz, un paramètre dont la variation est extrapolée à partir des travaux réalisés en Eurasie. Sachant que le Hz est perçu comme la source d'énergie du futur et qu'il est un gaz à effet de serre indirect impliqué dans les réactions contrôlant la capacité oxydative de la troposphère, il devient important d'identifier les paramètres environnementaux modulant son dépôt sec. Les pertes de Hz au sol seraient dues à l'activité d'hydrogénases à forte ...