Échange neige-atmosphère et profil physico-chimique de la neige en période froide (<0° C).

Cette recherche porte sur l'étude des profils physico-chimiques, sur les interactions possibles à l'interface neige-atmosphère et sur la conceptualisation et la fabrication d'un simulateur physique de couvert nival. Dans la première partie, les études préliminaires au lac Laflamme vis...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Duchesneau, Martin
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: 1993
Subjects:
Online Access:https://espace.inrs.ca/id/eprint/1502/
https://espace.inrs.ca/id/eprint/1502/1/T000176.pdf
Description
Summary:Cette recherche porte sur l'étude des profils physico-chimiques, sur les interactions possibles à l'interface neige-atmosphère et sur la conceptualisation et la fabrication d'un simulateur physique de couvert nival. Dans la première partie, les études préliminaires au lac Laflamme visaient le développement de la méthodologie sur le terrain. Notre étude nous a menés à choisir des sacs en mailles de polyéthylène et de polypropylène au lieu de ceux de Nylon qui pourraient biaiser nos résultats. Les résultats nous montrent la présence d'acide nitrique gazeux dans les espaces d'air interstitiels lors du métamorphisme des cristaux de neige. Dans la deuxième partie, les études étaient séparées en deux étapes; l'étude des profils physico-chimiques et la mesure des flux des espèces chimiques à l'interface neige-atmosphère. Ces études ont été faites sur la calotte de glace Agassiz, Ile d'Ellesmere, Territoires du Nord-Ouest. Nos résultats montrent pour les profils physico-chimiques une variation saisonnière où l'on retrouve les concentrations les plus élevées en hiver et les plus faibles en été. Pour la mesure des flux à l'interface neige-atmosphère, on obtient comme résultat aucune perte d'espèces chimiques vers l'atmosphère mais des gains nets probablement dus aux dépôts secs. On a mesuré la vitesse de dépôt sec du nitrate et du sulfate. Pour le sulfate, on retrouve des vitesses semblables à celles trouvées par d'autres chercheurs. Pour le nitrate, nos vitesses mesurées sont plus faibles. Nous avons attribué cette baisse à une possibilité de réémission d'acide nitrique lors du métamorphisme des cristaux de neige ou à des réactions photochimiques à l'interface neige-atmosphère. Pour la troisième partie, l'étude portait sur le simulateur de couvert nival au laboratoire. Nos résultats montrent qu'il y a eu du métamorphisme des cristaux de neige lorsqu'on a appliqué un gradient de température de - 30° C m⁻¹. Les résultats démontrent aussi une possibilité de migration des espèces chimiques dans le couvert nival mais aucune ...