Connecting Australian First Nations’ Histories with Settler Colonial Winegrape Cultivation

The global diffusion of winegrapes (Vitis vinifera) from western Europe to European colonies since the fifteenth century is often historicized as a benefit bestowed upon those colonial places rather than an invasion of ecologies where sovereign Indigenous peoples knowingly managed their land. Britis...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Journal of the Canadian Historical Association
Main Author: McIntyre, Julie
Format: Text
Language:English
Published: The Canadian Historical Association / La Société historique du Canada 2023
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1108196ar
https://doi.org/10.7202/1108196ar
Description
Summary:The global diffusion of winegrapes (Vitis vinifera) from western Europe to European colonies since the fifteenth century is often historicized as a benefit bestowed upon those colonial places rather than an invasion of ecologies where sovereign Indigenous peoples knowingly managed their land. British colonists in Australia associated wine production and consumption symbolically with imperial and colonial power, envisaging the material advantage of domestic and export profits and social appeasement within the emergent colonial order. Settler colonial winegrowing is thus a salient site for observing settler-Indigenous relations. This article expands upon my earlier collaborations with non-Indigenous scholars on the topic of settler-Indigenous relations in winegrowing and consumption to highlight First Nations’ experiences of colonization. La diffusion mondiale du raisin de cuve (Vitis vinifera) de l’Europe occidentale vers les colonies européennes depuis le XVe siècle est souvent présentée comme un avantage accordé à ces lieux coloniaux plutôt que comme une invasion d’écosystèmes où les peuples autochtones souverains géraient leurs terres en toute connaissance de cause. Les colons britanniques en Australie ont associé symboliquement la production et la consommation de vin au pouvoir impérial et colonial, envisageant l’avantage matériel des profits domestiques et d’exportation et l’apaisement social au sein de l’ordre colonial émergent. La viticulture coloniale est donc un site privilégié pour l’observation des relations entre les colons et les populations autochtones. Cet article s’appuie sur mes collaborations antérieures avec des chercheur.e.s non autochtones sur le thème des relations entre les colons et les Autochtones dans le domaine de la viticulture et de la consommation pour mettre en lumière les expériences des Premières nations en matière de colonisation.