L’histoire seigneuriale laurentienne : à propos de tendances récentes de la recherche

L’histoire seigneuriale québécoise connaît un certain engouement depuis le début du XXIe siècle. Cet article vise à présenter les développements récents de la recherche – notamment sur l’administration seigneuriale au féminin, les Autochtones dans le régime seigneurial, les persistances et les mémoi...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Revue d'histoire de l'Amérique française
Main Author: Guimond, Olivier
Format: Text
Language:French
Published: Institut d’histoire de l’Amérique française 2020
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1075500ar
https://doi.org/10.7202/1075500ar
Description
Summary:L’histoire seigneuriale québécoise connaît un certain engouement depuis le début du XXIe siècle. Cet article vise à présenter les développements récents de la recherche – notamment sur l’administration seigneuriale au féminin, les Autochtones dans le régime seigneurial, les persistances et les mémoires du régime seigneurial – et à faire ressortir quelques-unes de ses nouveautés. Le propos sera également axé sur un double enjeu lié à la complexification de notre compréhension de l’univers seigneurial et à la question de sa singularité, en revenant notamment sur un débat récent concernant la nature du « système » seigneurial laurentien. Une réflexion conclusive portera sur deux avenues de recherches possibles pour l’avenir en histoire seigneuriale : celles de la modernité non radicale et de la féodalité tardive. Quebec seigniorial history is experiencing a regain in interest since the beginning of the 21st century. This article aims to present recent developments in research – notably on seigniorial administration by women, First Nations in the seigniorial regime, the persistence and memories of the seigniorial regime. This commentary will also focus on a double issue related to the increasing complexity of our understanding of the seigniorial universe and the question of its singularity, including a review of the recent debate on the nature of the seigniorial « system ». A final thought, in conclusion, will focus on two possible avenues of research for the future in seigniorial history : those of non-radical modernity and late feudalism.