Deficit-Based Indigenous Health Research and the Stereotyping of Indigenous Peoples

Health research tends to be deficit-based by nature; as researchers we typically quantify or qualify absence of health markers or presence of illness. This can create a narrative with far reaching effects for communities already subject to stigmatization. In the context of Indigenous health research...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Canadian Journal of Bioethics
Main Authors: Hyett, Sarah Louise, Gabel, Chelsea, Marjerrison, Stacey, Schwartz, Lisa
Format: Text
Language:English
Published: Programmes de bioéthique, École de santé publique de l'Université de Montréal 2019
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1065690ar
https://doi.org/10.7202/1065690ar
Description
Summary:Health research tends to be deficit-based by nature; as researchers we typically quantify or qualify absence of health markers or presence of illness. This can create a narrative with far reaching effects for communities already subject to stigmatization. In the context of Indigenous health research, a deficit-based discourse has the potential to contribute to stereotyping and marginalization of Indigenous Peoples in wider society. This is especially true when researchers fail to explore the roots of health deficits, namely colonization, Westernization, and intergenerational trauma, risking conflation of complex health challenges with inherent Indigenous characteristics. In this paper we explore the incompatibility of deficit-based research with principles from several ethical frameworks including the Tri-Council Policy Statement (TCPS2) Chapter 9, OCAP® (ownership, control, access, possession), Inuit Tapiriit Kanatami National Inuit Strategy on Research, and Canadian Coalition for Global Health Research (CCGHR) Principles for Global Health Research. Additionally we draw upon cases of deficit-based research and stereotyping in healthcare, in order to identify how this relates to epistemic injustice and explore alternative approaches. La recherche en santé a tendance à être basée sur les déficits en tant que chercheurs, généralement nous quantifions ou qualifions l’absence de marqueurs de santé ou la présence d’une maladie. Cela peut créer un récit ayant des effets d’une grande portée pour les communautés déjà victimes de stigmatisation. Dans le contexte de la recherche en santé autochtone, un discours basé sur les déficits peut contribuer aux stéréotypes et à la marginalisation des peuples autochtones dans une société élargie. C’est particulièrement vrai lorsque les chercheurs ne parviennent pas à explorer les racines des déficits de santé, à savoir la colonisation, l’occidentalisation et les traumatismes intergénérationnels, au risque de confondre des problèmes de santé complexes avec des caractéristiques autochtones inhérentes. Dans cet article, nous explorons l’incompatibilité de la recherche basée sur les déficits avec les principes de plusieurs cadres éthiques, y compris le chapitre 9 de l’Énoncé de politique des trois Conseils (EPTC2), les principes PCAP® (propriété, contrôle, accès, possession), la Stratégie nationale sur la recherche inuite Inuit Tapiriit Kanatami et les principes de la Coalition canadienne pour la recherche en santé mondiale (CCRSM). En outre, nous nous appuyons sur des cas de recherche basée sur les déficits et le stéréotypage dans le domaine des soins de santé, dans le but d’identifier leur lien avec l’injustice épistémique et d’explorer des approches alternatives.