UNLEARNING COLONIAL IDENTITIES WHILE ENGAGING IN RELATIONALITY: SETTLER TEACHERS’ EDUCATION-AS-RECONCILIATION

Before the TRC’s Calls to Action, we were a collaborative teacher-education partnership of Anishinaabekwe and White settler researching and teaching reconciliation as pedagogical practice with five cohorts of settler teacher-candidates. Engaging theories of settler-colonialism, decolonization and In...

Full description

Bibliographic Details
Published in:McGill Journal of Education
Main Authors: Korteweg, Lisa, Fiddler, Tesa
Format: Text
Language:English
Published: Faculty of Education, McGill University 2018
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1058397ar
https://doi.org/10.7202/1058397ar
Description
Summary:Before the TRC’s Calls to Action, we were a collaborative teacher-education partnership of Anishinaabekwe and White settler researching and teaching reconciliation as pedagogical practice with five cohorts of settler teacher-candidates. Engaging theories of settler-colonialism, decolonization and Indigenous studies, we outline the obstacles and struggles in settler teacher education, such as exposing the legacies of colonialism in education, cultural harms and systemic racism in curriculum, and ongoing ignorance as entitlement by teachers. In addition, we focus on the complexities of methods for improving respectful relationality with Indigenous students and community as well as our hopes in helping new teachers commit their professional practice to focus on supporting Indigenous children and youth. Bien avant que des appels à l’action soient formulés dans le cadre de la CVR, nous avons débuté une collaboration en tant que partenaires pédagogiques, une enseignante d’origine anichinabée et l’autre, « blanche colonisatrice ». Nous avons effectué des recherches et enseigné la réconciliation comme pratique enseignante à cinq cohortes de futurs enseignants « colonisateurs ». En s’intéressant aux théories portant sur le colonialisme, sur la décolonisation et à des études autochtones, nous présentons les obstacles et les défis relatifs à la formation d’enseignants « colonisateurs », tels que les legs hérités du colonialisme dans le milieu scolaire, les préjugés culturels et le racisme systémique dans les programmes ainsi que l’ignorance permanente comme droit des enseignants. De plus, nous nous attardons aux difficultés en lien avec les méthodes utilisées pour créer des relations respectueuses avec les communautés et étudiants autochtones. Finalement, nous abordons nos espoirs d’aider les nouveaux enseignants à s’engager à supporter les enfants et les jeunes d’origine autochtone au sein de leur pratique professionnelle.