Culturally safe communication and the power of language in Arctic nursing

Nursing education and healthcare in Nunavut and Greenland have been developed, and to a large degree governed, by Danish and Euro-Canadian norms, culture, and language. Teachers and healthcare professionals are mostly Danish-speaking Danes in Greenland and English-speaking Euro-Canadians from southe...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Études/Inuit/Studies
Main Author: Møller, Helle
Format: Text
Language:English
Published: Association Inuksiutiit Katimajiit Inc. 2016
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1040146ar
https://doi.org/10.7202/1040146ar
Description
Summary:Nursing education and healthcare in Nunavut and Greenland have been developed, and to a large degree governed, by Danish and Euro-Canadian norms, culture, and language. Teachers and healthcare professionals are mostly Danish-speaking Danes in Greenland and English-speaking Euro-Canadians from southern Canada in Nunavut. This is not trivial for Greenlandic and Canadian Inuit nursing students or nurses, or for Canadian and Greenlandic Inuit healthcare recipients, the majority of whom speak Greenlandic or Inuktitut as their mother tongue. Drawing primarily on data from interviews with Canadian and Greenlandic Inuit nurses and nursing students between 2007 and 2010, I discuss the ways in which language as habitus may work to support or impede culturally safe care, workplaces, and education. I argue that the double-cultured Greenlandic and Canadian Inuit nurses and nursing students are invaluable to Arctic healthcare systems as culturally safe healthcare providers and habitus brokers. Furthermore, healthcare professionals from outside Greenland and Nunavut can advantageously learn from their Greenlandic and Canadian Inuit counterparts. Au Nunavut et au Groenland, la formation du personnel infirmier et les soins de santé ont été élaborés, et sont en grande partie régis, par les normes, la culture et la langue des Euro-Canadiens et des Danois. La majeure partie des enseignants et des professionnels en soins de santé du Groenland est constituée de Danois danophones, et au Nunavut, par de nombreux Euro-canadiens anglophones du sud du Canada. Cela n’est pas anodin pour les Inuit groenlandais et canadiens qui étudient pour devenir infirmiers ou infirmières, non plus que pour les patients canadiens ou groenlandais qui reçoivent des soins infirmiers et dont la langue maternelle, pour leur grande majorité, est l’inuktitut ou le groenlandais. À partir essentiellement de données recueillies lors d’entrevues avec des infirmiers/infirmières et des étudiants en sciences infirmières, tant groenlandais que canadiens, entre 2007 et 2010, je discute des façons dont la langue, en tant qu’habitus, peut soit soutenir soit entraver la sécurité culturelle dans les domaines des soins, des lieux de travail et de l’enseignement. J’avance que les étudiants infirmiers/infirmières groenlandais et canadiens, puisqu’ils ont une double culture, ont une valeur inestimable pour les systèmes de soins de santé dans l’Arctique, en tant que personnel soignant et en tant que négociateurs d’habitus culturellement sécuritaires. De plus, les professionnels de la santé de l’extérieur du Groenland et du Canada pourraient bénéficier des connaissances de leurs homologues groenlandais et canadiens.