Faceted Inuit-European contact in southern Labrador

Nous présentons ici les découvertes archéologiques effectuées dans trois sites fouillés ou sondés entre 2009 et 2013 et nous montrons leur intérêt pour l’interprétation de la nature diverse des premiers contacts entre Inuit et Européens dans la zone de contact du sud du Labrador. À partir de la fin...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Études/Inuit/Studies
Main Author: Stopp, Marianne P.
Format: Text
Language:English
Published: Association Inuksiutiit Katimajiit Inc. 2015
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1036078ar
https://doi.org/10.7202/1036078ar
Description
Summary:Nous présentons ici les découvertes archéologiques effectuées dans trois sites fouillés ou sondés entre 2009 et 2013 et nous montrons leur intérêt pour l’interprétation de la nature diverse des premiers contacts entre Inuit et Européens dans la zone de contact du sud du Labrador. À partir de la fin du XVIIe siècle, les documents français puis anglais portant sur cette région décrivent, en parlant des Inuit, des relations qui étaient motivées par la traite mais qui tournaient régulièrement à la violence. De fait, si nous ne disposions que des documents d’archives, nous ne pourrions pas apprendre grand-chose de l’éventail des réponses apportées par les Inuit au colonialisme en-dehors de ce contexte d’agression. En contraste, les données archéologiques décolonisent l’histoire et montrent un paysage de contacts plus nuancé que ne le suggèrent les écrits des archives, avec des indices qui mènent à diverses intersections culturelles et qui montrent également la résilience et la ténacité des Inuit. Archaeological evidence from three sites excavated or tested between 2009 and 2013 is shown to be valuable for interpreting the diverse nature of the early Inuit-European contact zone in southern Labrador. Beginning in the late 17th century, French and then English archival records for the region describe relations with Inuit that were motivated by trade but that repeatedly devolved into violence. Indeed, if only the historical records were available we would learn little of the range of Inuit responses to colonialism other than its context of aggression. The archaeological data, in contrast, decolonize this history and point to a more nuanced contact landscape than suggested by the written records, with clues to varied cultural intersections, and Inuit resilience and persistence.