A Border without Guards: First Nations and the Enforcement of National Space

During the mid-to-late nineteenth century, the American Civil War, Canadian Confederation, transnational violence, and rising concerns over undesirable immigration increased anxieties in Canada and the United States over the permeability of their shared border. Both countries turned to a combination...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Journal of the Canadian Historical Association
Main Author: Hoy, Benjamin
Format: Text
Language:English
Published: The Canadian Historical Association / La Société historique du Canada 2014
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1032842ar
https://doi.org/10.7202/1032842ar
Description
Summary:During the mid-to-late nineteenth century, the American Civil War, Canadian Confederation, transnational violence, and rising concerns over undesirable immigration increased anxieties in Canada and the United States over the permeability of their shared border. Both countries turned to a combination of direct and indirect control to assert their authority and police movement across the line. Direct control utilized military units, police officers, customs officials, and border guards to restrict movement by stopping individuals at the border itself. This approach had minimal success in limiting the movement of groups such as the Coast Salish, Lakota, Dakota, and Cree. In response, both countries employed indirect border-control strategies that attacked the motivations for crossing the border instead of its physical manifestation. They used rations, annuities, extra-legal evictions, and reserve land to impose national boundaries onto First Nations communities in the prairies and on the West Coast. The application of this indirect approach differed by region, by tribe, and by community leading to a ragged set of borderland policies that remained in flux throughout the nineteenth and early twentieth centuries. À la fin du XIXe siècle, la guerre de Sécession, la confédération canadienne, la violence transnationale et les préoccupations grandissantes entourant l’immigration indésirable ont exacerbé les craintes au Canada et aux États-Unis à l’égard de la perméabilité de leur frontière commune. Les deux pays ont mis en place une série de contrôles directs et indirects pour marquer leur autorité et pour surveiller les mouvements transfrontaliers. Le contrôle direct a misé sur des unités militaires, des agents de police, des douaniers et des gardes-frontières pour restreindre les déplacements en stoppant les personnes à la frontière. Cette méthode a connu un succès mitigé pour limiter la circulation de groupes tels les Salishs du littoral, les Lakotas, les Dakotas et les Cris. En réaction, les deux pays ont usé de stratégies indirectes de contrôle qui se sont attaquées aux motifs de traverser la frontière plutôt qu’aux passages proprement dits. Ils ont eu recours à des rations, à des rentes, à des expulsions extrajudiciaires et aux terres de réserve pour imposer une frontière nationale aux communautés des Premières Nations des Prairies et de la côte Ouest. L’application de ces stratégies a varié selon la région, la tribu et la communauté, ce qui a mené à une courtepointe de politiques frontalières qui ont continué à évoluer pour le reste du XIXe siècle et le début du XXe siècle.