2013 Canadian Historical Association Presidential Address: On Local History and Local Historical Knowledge

This article considers two undervalued aspects of historical production — local history and local historical knowledge. It distinguishes between microhistory as carried out by professionals and local history as practised by vernacular historians, sometimes in collaboration with professionals. Relati...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Journal of the Canadian Historical Association
Main Author: Dick, Lyle
Format: Text
Language:English
French
Published: The Canadian Historical Association / La Société historique du Canada 2013
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1024996ar
https://doi.org/10.7202/1024996ar
Description
Summary:This article considers two undervalued aspects of historical production — local history and local historical knowledge. It distinguishes between microhistory as carried out by professionals and local history as practised by vernacular historians, sometimes in collaboration with professionals. Relating his own experience with the genre of local history, the author highlights the importance of local historical knowledge as held and transmitted by community elders. His collaboration with the Elders of the Inuit community of Grise Fiord, Nunavut, is discussed as an illustration of its potential. The collaborative and dialogical character of local historical knowledge is further exemplified by folklorist Henry Glassie’s work with a small Northern Irish community. Noting current challenges of changing demographics, uprootedness and diaspora, the article considers how emerging communities and minorities are recreating new opportunities for local historical knowledge in Canada’s cities. Heeding the advice of senior Elders such as the late William Commanda of the Algonquin First Nation at Maniwaki, Quebec, the author asserts the importance of local historical knowledge to Canadians’ identities as members of communities with a common history, strengthening connections between people, past and present, and positioning us to better face the future. Le présent article porte sur deux aspects sous-estimés de la production historique : l’histoire locale et la connaissance locale du passé. L’auteur y fait la distinction entre la microhistoire telle que pratiquée par les professionnels et l’histoire locale telle que pratiquée par les historiens vernaculaires, parfois en collaboration avec les professionnels. À partir de sa propre expérience en matière d’histoire locale, l’auteur souligne l’importance de la connaissance locale du passé que détiennent et transmettent les aînés dans les collectivités. Sa collaboration avec les Aînés de la communauté inuite de Grise Fiord (Nunavut) sert d’exemple du potentiel de cette méthode. Les travaux du folkloriste Henry Glassie auprès d’une petite collectivité d’Irlande du Nord permettent aussi d’illustrer le caractère collaboratif et dialogal de la connaissance locale du passé. L’article, qui fait ressortir les enjeux liés aux changements démographiques, au déracinement et aux diasporas, s’intéresse à la façon dont les minorités et collectivités en devenir recréent de nouvelles occasions de connaître leur passé local dans les villes du Canada. Dans la foulée des conseils prodigués par de sages Aînés tels que le regretté William Commanda de la Première Nation algonquine de Maniwaki (Québec), l’auteur affirme l’importance de la connaissance locale du passé en lien avec l’identité des citoyens canadiens en tant que membres de collectivités ayant une histoire commune. Cette connaissance ne peut en définitive que resserrer les liens entre les personnes ainsi que le passé et le présent, en plus de nous armer pour l’avenir.