La participation photographique des Inuit dans le développement touristique du parc national Tursujuq (Nunavik)

Les paysages du Nunavik sont représentés par les images du tourisme national et international et non par le filtre des images inuit. La mondialisation et le pouvoir de l’image ne font qu’accroître le besoin de visibilité des territoires et des identités, mettant ici en vis-à-vis l’émergence de la ph...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Études/Inuit/Studies
Main Authors: Joliet, Fabienne, Blouin-Gourbilière, Claire
Format: Text
Language:French
Published: Association Inuksiutiit Katimajiit Inc. 2012
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1015980ar
https://doi.org/10.7202/1015980ar
Description
Summary:Les paysages du Nunavik sont représentés par les images du tourisme national et international et non par le filtre des images inuit. La mondialisation et le pouvoir de l’image ne font qu’accroître le besoin de visibilité des territoires et des identités, mettant ici en vis-à-vis l’émergence de la photographie inuit avec les représentations iconographiques occidentales. À cela s’ajoute une démocratie participative à la proue de tous les projets d’aménagement. Ainsi, sur un territoire où l’on s’exprime en trois langues autochtones (l’inuktitut, le cri et le naskapi) auxquelles s’ajoutent le français et l’anglais, comment l’imagibilité inuit peut-elle devenir un outil de médiation paysagère dans un projet de parc national québécois? Nunavik landscapes are represented by the images of national and international tourism and not by those that Inuit themselves have chosen and interpreted. With globalisation and the power of images, there is a growing need by territories and identities for media exposure, which is being met on the one hand by the emergence of Inuit photography and on the other by Western visual materials. Additionally, a participatory democracy is now in charge of all development projects. Hence, in a territory where three Aboriginal languages (Inuktitut, Cree, and Naskapi) are spoken along with French and English, how can Inuit imageability be used to mediate the representation of landscapes for a proposed Quebec national park?