“A Future in the Past”? Tourism Development, Outport Archaeology, and the Politics of Deindustrialization in Newfoundland and Labrador in the 1990s

The fishing industry crisis of the 1990s saw the already precarious economic base of the many towns and small communities further eroded in Newfoundland and Labrador. The situation was made worse by both federal and provincial pursuit of programs of economic liberalization that sought to limit the r...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Urban History Review
Main Author: Overton, James
Format: Text
Language:English
Published: Urban History Review / Revue d'histoire urbaine 2007
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1015922ar
https://doi.org/10.7202/1015922ar
Description
Summary:The fishing industry crisis of the 1990s saw the already precarious economic base of the many towns and small communities further eroded in Newfoundland and Labrador. The situation was made worse by both federal and provincial pursuit of programs of economic liberalization that sought to limit the role of the state in economic and social affairs. As the effects of the crisis were felt, and established state supports were weakened, tourism was embraced by a growing body of local development and heritage organizations as a way of restoring the shattered economic base of many communities. Limited, short-term funding for some tourism-related projects was provided mostly from government programs, largely as a means of politically managing the structural adjustment that was being pursued.This paper examines the role of the state policy in deindustrialization. After discussing the crisis in Newfoundland and Labrador and the promotion of community development in response to that crisis, some of the problems associated with tourism development and “outport archaeologyn” are outlined. Focusing on sustainability and survival, an assessment is made of the role of tourism in dealing with crisis in the once-fishing-dependent communities of Newfoundland and Labrador. Déjà précaire, l’économie de base de nombreuses villes et petites communautés de la province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador s’est détériorée davantage pendant la crise de l’industrie de pêche des années 1990. La situation s’est aggravée lorsque les gouvernements fédéral et provincial ont mis en œuvre des programmes de libéralisation économique ayant comme objectif de limiter le rôle de l’état dans les domaines économiques et sociaux.Pendant que les effets de la crise se faisaient sentir et que l’aide provenant de l’état diminuait, le tourisme est devenu, pour un nombre augmentant de groupes locaux de développement et d’organismes de conservation du patrimoine, un moyen de restaurer l’économie de base bouleversée de plusieurs communautés. Du financement limité et à court-terme pour quelques projets reliés au domaine du tourisme provenait en grande partie d’un ensemble de programmes gouvernementaux employés principalement comme moyen de diriger politiquement l’ajustement structurel recherché. L’article qui suit examine le rôle de la politique de l’état face à la désindustrialisation. Après avoir abordé le sujet de la crise économique en Terre-Neuve-et-Labrador et le développement communautaire qui fut favorisé suite à cette crise, un aperçu de quelques problèmes associés au développement du tourisme et à l’archéologie des collectivités isolées sera présenté. Ensuite, le rôle joué par l’industrie du tourisme dans la crise des communautés de Terre-Neuve-et-Labrador, qui étaient auparavant dépendantes de l’industrie de la pêche, est évalué dans l’axe de la pérennité et de la survie.