Organisational Design for Co-Management : Comparing Four Committees in Nunavik

Le Rapport Brundtland a souligné l’importance des arrangements institutionnels pour résoudre les problèmes liés à la gestion des ressources naturelles. Pour les autochtones, les arrangements de cogestion représentent une façon de participer à la gestion des ressources fauniques et à la protection en...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Les Cahiers de droit
Main Author: Peters, Evelyn J.
Format: Text
Language:English
Published: Faculté de droit de l’Université Laval 2003
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/043770ar
https://doi.org/10.7202/043770ar
Description
Summary:Le Rapport Brundtland a souligné l’importance des arrangements institutionnels pour résoudre les problèmes liés à la gestion des ressources naturelles. Pour les autochtones, les arrangements de cogestion représentent une façon de participer à la gestion des ressources fauniques et à la protection environnementale. La Convention de la Baie-James et du Nord québécois, signée en 1975, créa plusieurs comités de cogestion ayant pour objet l’environnement et les ressources fauniques. Cet article examine la littérature sur la cogestion et en dégage trois principes généraux. Plus particulièrement, ces principes interrogent la capacité des comités de cogestion de s’adapter aux nouvelles demandes et défis environnementaux, d’influencer les décisions des autorités gouvernementales et de représenter la culture et les valeurs autochtones. Chacun des comités de cogestion créés par la Convention est évalué suivant cette grille. The Brundtland Report focused on the importance of institutional arrangements in solving pressing resource problems. Co-management arrangements have been an important avenue for Aboriginals to participate in the management of country foods, and the environments that support them. The James Bay and Northern Quebec Agreement, signed in 1975, created several co-management bodies that focus on environments and wildlife. This paper draws on the extensive body of literature on co-management to develop three principles to evaluate these arrangements. These principles have to do with the ability of committees to adapt to changing environments and demands, their effectiveness in influencing government decision-making, and their ability to represent Aboriginal cultures and values. Each of the co-management bodies created by the Agreement is evaluated according to these criteria.