Postsecondary education gender disparities among Inuit in Alaska: A symptom of male malaise?

En Alaska, les femmes inuit sont de loin plus nombreuses dans l’enseignement postsecondaire que les hommes. Chez les Inupiat de l’Alaska, seulement 28% des étudiants inscrits dans les programmes du baccalauréat à l’Université de l’Alaska sont des hommes, et la proportion d’hommes ayant obtenu un dip...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Études/Inuit/Studies
Main Authors: Kleinfeld, Judith, Andrews, Justin J.
Format: Text
Language:English
Published: Association Inuksiutiit Katimajiit Inc. 2006
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/016152ar
https://doi.org/10.7202/016152ar
Description
Summary:En Alaska, les femmes inuit sont de loin plus nombreuses dans l’enseignement postsecondaire que les hommes. Chez les Inupiat de l’Alaska, seulement 28% des étudiants inscrits dans les programmes du baccalauréat à l’Université de l’Alaska sont des hommes, et la proportion d’hommes ayant obtenu un diplôme de baccalauréat a décliné entre 2000 et 2003. Parmi les Yupiit, 30% des étudiants inscrits au baccalauréat sont des hommes. De semblables disparités entre les sexes se constatent chez les lycéens suivant des programmes destinés à préparer académiquement les étudiants autochtones au collège. Ce phénomène peut s’interpréter soit comme un signe de «malaise masculin», de désengagement vis-à-vis de l’instruction scolaire et des emplois salariés auxquels la scolarité est une préparation, soit comme une adaptation fonctionnelle à un mode de vie alliant emploi salarié et subsistance traditionnelle où l’instruction, et en particulier la formation supérieure, paraît moins importante aux hommes qu’aux femmes inuit. Afin d’argumenter l’explication de ce «malaise masculin», nous comparons deux régions inuit de l’Alaska, la région des Inupiat au nord-ouest, où la Corporation autochtone régionale a mis l’accent sur la création d’emplois au niveau local par le biais de la Red Dog Mine, et la région des Yupiit au sud-ouest, qui offre peu d’emplois, en particulier en dehors du réseau régional de Bethel. Dans le nord-ouest de l’Alaska, 49% des jeunes hommes inuit ayant entre 22 et 29 ans se décrivent eux-mêmes, dans le recensement de l’an 2000, comme étant «sans emploi» ou bien «en dehors de la force de travail». Dans le sud-ouest de l’Alaska, 48% des jeunes hommes inuit disent la même chose. Ces schémas soutiennent l’explication de ce «malaise masculin». Cependant, les études communautaires, qui permettent des analyses domestiques fines de la participation des hommes et des femmes dans l’emploi salarié et l’économie de subsistance, s’avèrent nécessaires pour distinguer entre ces deux explications ou suggérer d’autres ...