The Miíkmaq, Poor Settlers, and the Nova Scotia Fur Trade, 1783-1853

Nova Scotia's fur trade has hitherto been overlooked. It was of small importance so long as hostilities dominated Nova Scotia until 1758-60. Once peace settled on the colony, and when the Mi'kmaq of Nova Scotia held a virtual monopoly on trapping, the trade remained of little consequence....

Full description

Bibliographic Details
Published in:Journal of the Canadian Historical Association
Main Author: Gwyn, Julian
Format: Text
Language:English
Published: The Canadian Historical Association / La Société historique du Canada 2003
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/010320ar
https://doi.org/10.7202/010320ar
Description
Summary:Nova Scotia's fur trade has hitherto been overlooked. It was of small importance so long as hostilities dominated Nova Scotia until 1758-60. Once peace settled on the colony, and when the Mi'kmaq of Nova Scotia held a virtual monopoly on trapping, the trade remained of little consequence. The principal source of the harvested furs was neither Cape Breton nor peninsular Nova Scotia, but the upper Saint John River Valley in Maliseet territory, and much of it was exported to London via Boston. With the influx of loyalist refugees in the 1780s, the fur trade in what remained of Nova Scotia began in earnest. This view, based on an extensive examination of British Customs House records, is contrary to what previous historians have stated. Led by Nova Scotia's harvest of mink and fox, which represented, after 1810, between 20% and 25% of the annual exports from British North America to London, the colony's fur trade remained vigorous until the 1860s. Much of this increased production, exported from Halifax, resulted from the efforts of poor settlers, who successfully challenged the Native monopoly, as the Nova Scotia Mi'kmaq, from the 1780s, were pushed to the very brink of extinction as a people. L'étude du commerce de la fourrure en Nouvelle-Écosse a jusqu'ici été négligée. Au départ, le développement de ce commerce a été entravé par les conflits qui ont ravagé la Nouvelle-Écosse jusque dans les années 1758-1760, mais il continua de piétiner, même une fois la colonie pacifiée, les Mi'kmaq de la Nouvelle-Écosse détenant alors un quasi-monopole sur le piégeage. Les principales régions de trappe ne se trouvaient ni au Cap-Breton ni dans la péninsule néo-écossaise, mais plutôt dans la vallée de la haute Saint-Jean, en territoire malécite, d'où l'on exportait la plupart des fourrures à Londres, via Boston. La traite de la fourrure dans ce qu'il restait de la Nouvelle-Écosse prit véritablement son essor avec l'afflux de réfugiés loyalistes dans les années 1780. Cette interprétation, fondée sur un examen exhaustif des archives de la British Customs House, contredit celle que les historiens ont toujours soutenue. Fleurons du commerce de la fourrure néo-écossais, qui demeura vigoureux jusque dans les années 1860, les peaux de visons et de renards levées en Nouvelle-Écosse représentèrent, après 1810, entre 20 et 25 % de l'ensemble des exportations annuelles de fourrures de l'Amérique du Nord britannique vers Londres. Cette hausse de production, exportée à partir de Halifax, était attribuable en grande partie au travail de colons nécessiteux, qui avaient réussi à briser le monopole des Autochtones c'est ainsi qu'à partir des années 1780, le peuple des Mi'kmaq de la Nouvelle-Écosse fut poussé au bord de l'extinction.