Colombie-Britannique : les missionnaires catholiques et les activités langagières (1842-1952)
Étant donné la diversité et la difficulté des langues parlées par les Autochtones de la Colombie-Britannique, la plupart des missionnaires catholiques utilisèrent une langue véhiculaire, le Chinook Jargon, pour la prédication et l’enseignement religieux. Cette langue, bien que très répandue, n’était...
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Format: | Text |
Language: | French |
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Les Presses de l'Université de Montréal
2004
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Online Access: | http://id.erudit.org/iderudit/009384ar https://doi.org/10.7202/009384ar |
Summary: | Étant donné la diversité et la difficulté des langues parlées par les Autochtones de la Colombie-Britannique, la plupart des missionnaires catholiques utilisèrent une langue véhiculaire, le Chinook Jargon, pour la prédication et l’enseignement religieux. Cette langue, bien que très répandue, n’était cependant pas comprise par tous les Amérindiens, de sorte qu’ils durent aussi avoir recours à des interprètes. Le présent article fait état des difficultés liées à l’interprétation, particulièrement au xixe siècle. Les activités de quelques missionnaires illustrent, quant à elles, les réalisations sur le plan langagier : traduction, rédaction, lexicographie, invention d’écritures. Because the different languages spoken by the First Nations of British Columbia were extremely difficult, most Catholic missionaries preached and taught in the Chinook Jargon, a trade language. However, the Jargon was not known to all natives, so they often had to use interpreters as well. This article shows some of the problems the missionaries had with interpreters, especially in the 19th century. Moreover, the linguistic activities of a few missionaries serve to illustrate what was done during the mission era as far as translation, writing, lexicography and invention of alphabets go. |
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