Reconsidering Inuit presence in southern Labrador

Cet article reconsidère la question vieille de plus de cent ans de la présence des Inuit au sud de Hamilton Inlet et l’affirmation qu’il ne s’agissait que d’une courte présence lors de la traite avec les Européens. Un résumé des sources d’archives non disponibles en anglais en conjonction avec des d...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Études/Inuit/Studies
Main Author: Stopp, Marianne P.
Format: Text
Language:English
Published: Association Inuksiutiit Katimajiit Inc. 2002
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/007646ar
https://doi.org/10.7202/007646ar
Description
Summary:Cet article reconsidère la question vieille de plus de cent ans de la présence des Inuit au sud de Hamilton Inlet et l’affirmation qu’il ne s’agissait que d’une courte présence lors de la traite avec les Européens. Un résumé des sources d’archives non disponibles en anglais en conjonction avec des données archéologiques publiées et non publiées sont à la base de ce réexamen de la nature et de l’étendue de la présence inuit dans le sud de cette région. Une discussion du mode de subsistance des Inuit ainsi que des données archéologiques et d’archives suggère qu’il y a assez de preuves d’une occupation hivernale et estivale de groupes familiaux plutôt que de groupes allant strictement à la traite, ainsi que d’un mode de vie ayant incorporé des produits européens mais restant basé sur des modes de subsistance saisonniers. Bien qu’incorporant des données archéologiques jusqu’ici non publiées concernant la région de Blanc Sablon et de la baie Sandwich, cette mise à jour supporte l’idée présentée dans Martijn et Clermont, dir. (1980) que les Inuit occupèrent la région sud du Labrador avant la fin du 18e siècle. This paper reconsiders the century-old question of Inuit presence south of Hamilton Inlet and the contention that it was a short-term presence for the purpose of trading with Europeans. A summary of archival sources largely unavailable in English in conjunction with known and previously unreported archaeological evidence are the basis for a reexamination of the nature and extent of Inuit presence in the southern region. A discussion of the Inuit hunting and gathering way of life alongside the archival and archaeological evidence suggests that there is reasonable evidence of winter and summer presence, of family groups rather than trade parties, of extended habitation rather than short-term trade forays, and of a way of life that incorporated European goods but remained based on traditional seasonal foraging patterns. This update, whilst incorporating previously unpublished archaeological data for the region ...