Inuit DLT, Language Management and World Technology

This article deals with the use of distributed language translation (DLT) to unite the Inuktitut-lnupiaq-speaking world, giving its school diplomas equal value in each Inuit regional language to those in more widely-spoken languages. It discusse: the DLT technique, its economic and procedural advant...

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Bibliographic Details
Published in:Meta
Main Author: Collis, Dirmid Ronán F.
Format: Text
Language:English
Published: Les Presses de l'Université de Montréal 1993
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/002351ar
https://doi.org/10.7202/002351ar
Description
Summary:This article deals with the use of distributed language translation (DLT) to unite the Inuktitut-lnupiaq-speaking world, giving its school diplomas equal value in each Inuit regional language to those in more widely-spoken languages. It discusse: the DLT technique, its economic and procedural advantages; language ecology and what it means to speakers and non-speakers of Inuktitut: the role that technical translation can play in maintaining language rights; what would be the role of the Inuit translator-terminologist if a "right to know" policy were adopted making available technical and scientific knowledge to the Inuit through their language. It suggests that non-cultural translation may be a People's right which ICI could advance at Geneva. Finally it shows how Inuktitut can become as efficient a language vehicle for knowledge as either Hungarian or Japanese, and why. L'article traite de l'utilisation d'un langage de traduction standardisé afin d'unifier le monde des langues inuktitut-inupiaq. Ceci contribuerait à donner aux diplômes obtenus dans chaque sous-dialecte de la langue inuit une valeur égale à ceux obtenus dans des langues plus largement répandues. On discute également des techniques de DLT, de ses avantages économiques et procéduraux d'écologie du language et de ce que cela représente pour les locuteurs et les non-locuteurs de l'inuktitut. Le rôle que la traduction technique joue dans le maintien des droits linguistiques est également évoqué, ainsi que l'emploi qui serait fait des traducteurs-terminologues en inuktitut si une politique d' "accès à l'information" était adoptée, rendant ainsi les connaissances techniques et scientifiques accessibles aux ¡nuit. On suggère que la traduction non culturelle devienne un droit pour les peuples et que la Conférence circumpolaire inuit (CCI) en fasse une proposition à Genève. Enfin, on montre comment et pourquoi l'inuktitut pourrait devenir un véhicule efficace de la connaissance.