The food habits of the brown bears (Usrus arctos) introduced into the Pyrénées as determined by scat analysis (1996-1999)

Intégrée dans le cadre du suivi de la population d'ours brun introduite entre 1996 et 1997 dans les Pyrénées, cette étude du régime alimentaire est basée sur l'analyse de 89 laissées récoltées entre 1996 et 1999. Des facteurs correctifs (correction factors) prenant en compte les différence...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Lagalisse, Yves
Other Authors: Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT), Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT), Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT), Yves Lignereux
Format: Master Thesis
Language:French
Published: HAL CCSD 2002
Subjects:
Online Access:https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04652945
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04652945/document
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04652945/file/picco_850.pdf
Description
Summary:Intégrée dans le cadre du suivi de la population d'ours brun introduite entre 1996 et 1997 dans les Pyrénées, cette étude du régime alimentaire est basée sur l'analyse de 89 laissées récoltées entre 1996 et 1999. Des facteurs correctifs (correction factors) prenant en compte les différences de digestibilité existant entre les aliments sont utilisés pour traiter les données issues de la reconnaissance microscopique des éléments figurés. Ils permettent d'établir la tendance carnivore marquée du régime alimentaire de l'ours brun. Animal omnivore, il possède néanmoins un comportement végétarien développé dont l'importance croît tout au long de l'année pour devenir majoritaire en automne. Cette saisonnalité dans le choix des ressources consommées semble prendre en compte leur disponibilité et leur abondance, mais toujours dans le sens d'une optimisation du bilan énergétique. Ce phénomène trouve vraisemblablement sa justification dans les contraintes liées à la stratégie hibernatoire retenue par l'ours brun pour faire face au manque de ressources alimentaires hivernales.