Through the Leaves to the Trunk: Emily Carr's Invention of Nature

Emily Carr (1871–1945), a été l'une des premières artistes d'importance nationale à émerger de la Côte Ouest. Avec le Groupe des Sept, elle est devenue une figure majeure de l'art moderne canadien du vingtième siècle. Elle passa une grande partie de sa vie à Victoria où elle vivait et...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Caliban
Main Author: Biancamaria Rizzardi
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
French
Published: Presses Universitaires du Midi 2019
Subjects:
Online Access:https://doi.org/10.4000/caliban.6040
https://doaj.org/article/af0ce02f1bb7445287c8b0671752921d
Description
Summary:Emily Carr (1871–1945), a été l'une des premières artistes d'importance nationale à émerger de la Côte Ouest. Avec le Groupe des Sept, elle est devenue une figure majeure de l'art moderne canadien du vingtième siècle. Elle passa une grande partie de sa vie à Victoria où elle vivait et où elle travaillait, et où elle dut se battre pour être acceptée par la critique. Elle est surtout connue pour son œuvre qui recense les totems des peuples des Premières Nations de la province de Colombie Britannique, et pour ses paysages de forêts, peints à l'huile et décrits dans Klee Wyck (1941, "The Laughing Woman" ["La femme qui rit"], nom que les autochtones de la côte ouest lui donnent en tant que jeune femme intrépide. Dans mon article, en lisant certains de ses tableaux à la lumière de ses écrits, j'essaierai de démontrer comment, derrière les détails microscopiques, dignes d'une naturaliste amateur, ses œuvres sont dominées par des traits d’esprit rococo sublimes, par des forces inconnues, des provocations audacieuses et de soudains traits d'intuition, qui révèlent, au-delà de la "peinture de genre", le fonctionnement d'un esprit vif, éveillé, toujours en activité, et un désir de connaissance qui, à travers sa perception de la forêt, devient plus métaphysique que physique.