L’Etat camerounais à la croisée des chemins de l’Etat de droit et de l’Etat de police (A propos de la loi du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme)
Suite aux attaques sanglantes de la Secte Boko Haram dans la région septentrionale, l’Etat camerounais à travers son législateur a voté une loi le 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme. Par la spécialité du régime des poursuites et surtout l’extrême sévérité des peines qu’elle...
Published in: | Recht in Afrika |
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Main Author: | |
Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | German English French |
Published: |
Nomos Verlagsgesellschaft mbH & Co. KG
2017
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Subjects: | |
Online Access: | https://doi.org/10.5771/2363-6270-2016-2-139 https://doaj.org/article/a36debae43d3432f8bc28dd7c4b19ae7 |
Summary: | Suite aux attaques sanglantes de la Secte Boko Haram dans la région septentrionale, l’Etat camerounais à travers son législateur a voté une loi le 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme. Par la spécialité du régime des poursuites et surtout l’extrême sévérité des peines qu’elle institue, l’Etat camerounais initialement enclin à l’idéal tendanciel de l’Etat de droit semble dorénavant un peu plus porté vers l’Etat de police. Il semble donc à la croisée des chemins de ces deux tendances antagonistes. |
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