Variabilité des populations de salmonidés en eau courante : étude de la variance liée à différentes échelles spatiales ou temporelles et implications pour les modèles d'habitat
Les populations de truite (Salmo trutta, L.) et de saumon (Salmo salar, L.) des cours d'eau sont caractérisées par des variations spatiales et temporelles. La capacité des modèles d'habitat (modèles empiriques reliant l'abondance des poissons à des variables spatiales) à expliquer la...
Main Authors: | , , , |
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | English |
Published: |
EDP Sciences
1995
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Subjects: | |
Online Access: | https://doi.org/10.1051/kmae:1995043 https://doaj.org/article/95d55fac6b5d43499ad50edc30ce4fc2 |
Summary: | Les populations de truite (Salmo trutta, L.) et de saumon (Salmo salar, L.) des cours d'eau sont caractérisées par des variations spatiales et temporelles. La capacité des modèles d'habitat (modèles empiriques reliant l'abondance des poissons à des variables spatiales) à expliquer la variance totale de l'abondance reste cependant réduite aux seules composantes spatiales. II est pourtant important de mieux connaître leur contribution à cette variance totale, d'où la nécessité d'estimer la performance potentielle maximum des modèles par rapport à leur performance actuelle. Une partition de la variance peut aider à dégager les rôles respectifs des facteurs spatiaux et temporels (synchrones) influençant l'abondance des populations en étudiant leur variation en fonction de l'appartenance géographique des échantillons. Des modèles d'habitat (HABSCORE), récemment développés pour les cours d'eau du Pays de Galles, ont été utilisés pour expliquer la variance d'un jeu de données recueilli sur 10 ans. Les facteurs spatiaux expliquent entre 46 et 62 % de la variance totale pour les cours d'eau du bassin de la Conwy. Cela montre les limites maximums de la performance de modèles construits à cette échelle. A l'exception d'une faible performance pour les parrs de saumon, les modèles d'habitat prennent en compte de 60 à 95 % de la composante spatiale, soit 38 à 46 % de la variance totale. La structure de la variance a été comparée à quatre niveaux différents d'analyse : entre les différents tributaires de la Conwy (1), entre 9 systèmes différents de cours d'eau (2), entre trois régions (3) et dans tout le Pays de Galles (4). La variance spatiale évolue de 22-42 % (moyennes) au niveau local (1) à 42-65 % au niveau régional (4). Parallèlement, la variance temporelle (soit, une mesure du synchronisme de la variabilité des populations) décroît de 24-39 % du niveau local (1) à 0.7-9.0 % au niveau régional (4). Au niveau inter cours d'eau (2) et à plus large échelle, la variance temporelle de l'abondance des O+ est beaucoup plus ... |
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