Fleurs arctiques ... : « Barbare » à la lumière d’Ovide ...

Bien que Rimbaud ait beaucoup lu parmi les auteurs grecs et latins, il y a peu de traces de sa lecture d’Ovide. Nous lisons le poème en prose « Barbare » à la lumière de Tristia, œuvre tardive dans laquelle le poète latin se plaint de son exil au Pont-Euxin. Sans pour autant proposer Tristia (ou sa...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Connolly, Thomas C.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: Classiques Garnier 2020
Subjects:
Online Access:https://dx.doi.org/10.15122/isbn.978-2-406-09919-2.p.0169
https://classiques-garnier.com/doi/garnier?article=YfyMS33_169
Description
Summary:Bien que Rimbaud ait beaucoup lu parmi les auteurs grecs et latins, il y a peu de traces de sa lecture d’Ovide. Nous lisons le poème en prose « Barbare » à la lumière de Tristia, œuvre tardive dans laquelle le poète latin se plaint de son exil au Pont-Euxin. Sans pour autant proposer Tristia (ou sa traduction) comme une source intertextuelle, nous démontrons comment la juxtaposition de ce texte nous permet de mieux comprendre un des poèmes les plus obscurs dans Illuminations. ... : Though Rimbaud was an avid reader of Latin and Greek poetry, there are few traces of Ovid in his opus. This essay proposes a reading of the prose poem “Barbare” in parallel with Ovid’s late work, written in exile, Tristia. Without going so far as to see in the latter an intertexual source for the former, we aim to show how reading the one with the other sheds new light on some of the darkest corners of the Illuminations. ...