Population Trends of a Mixed-Species Colony of Humboldt and Magellanic Penguins in Southern Chile after Establishing a Protected Area

Worldwide marine protected areas (MPAs) have been designated to protect marine resources, including top predators such as seabirds. There is no conclusive information on whether protected areas can improve population trends of seabirds when these are further exploited as tourist attractions, an acti...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Reyes Arriagada, Ronnie, Hiriart Bertrand, Luciano, Riquelme, Victoria, Simeone, Alejandro, Pütz, Klemens, Lüthi, Benno, Raya Rey, Andrea Nélida
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Resilience Alliance.
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11336/959
Description
Summary:Worldwide marine protected areas (MPAs) have been designated to protect marine resources, including top predators such as seabirds. There is no conclusive information on whether protected areas can improve population trends of seabirds when these are further exploited as tourist attractions, an activity that has increased in past decades. Humboldt Penguins (Spheniscus humboldti) and Magellanic Penguins (S. magellanicus) breed sympatrically on Puñihuil Islets, two small coastal islands off the west coast of Chiloé Island (41° S) in southern Chile that are subject to exploitation for tourism. Our goal was to compare the population size of the mixed colony of Humboldt and Magellanic Penguins before and after protection from unregulated tourism and freely roaming goats in 1997. For this purpose, two censuses were conducted in 2004 and 2008, and the numbers compared with those obtained in 1997 by other authors. The proportion of occupied, unoccupied, and collapsed/ flooded burrows changed between years; there were 68% and 34% fewer collapsed burrows in 2004 and 2008, respectively, than in 1997. For the total number of burrows of both species, we counted 48% and 63% more burrows in 2004 and 2008, respectively, than in 1997. We counted 13% more burrows of Humboldt Penguins in 2008 than in 1997, and for Magellanic Penguins, we estimated a 64% increase in burrows in 2008. Presumably, this was as a result of habitat improvement attributable to the exclusion of tourists and the removal of goats from the islets. Although tourist visits to the islets are prohibited, tourism activities around the colonies are prevalent and need to be taken into account to promote appropriate management. Les aires marines protégées ont été établies à l’échelle mondiale pour protéger les ressources marines, dont les prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire comme les oiseaux marins. Rien n’indique de façon concluante que la protection d’aires permet une hausse des populations d’oiseaux marins dans les cas où ces populations représentent toujours une attraction touristique, activité dont la popularité a augmenté au cours des dernières décennies. Les Manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti) et les Manchots de Magellan (S. magellanicus) nichent de façon sympatrique sur les îlots Puñihuil, deux petites îles au large de la côte ouest de l’île de Chiloé (41° S.) qui font l’objet de visites touristiques dans le sud du Chili. L’objectif de notre étude était de comparer la taille des deux populations de manchots avant et après l’établissement d’une réglementation touchant le tourisme et les chèvres en liberté en 1997. À cette fin, deux relevés ont été effectués en 2004 et 2008, et les résultats ont été comparés à ceux obtenus en 1997 par d’autres auteurs. La proportion de terriers occupés, non occupés ou effondrés/inondés a varié selon les années; ainsi, il y a eu 68 % et 34 % moins de terriers effondrés en 2004 et 2008, respectivement, qu’en 1997. Pour ce qui est du nombre de terriers des deux espèces, nous avons compté 48 % et 63 % plus de terriers en 2004 et 2008, respectivement, qu’en 1997. Nous avons compté 13 % plus de terriers de Manchots de Humboldt en 2008 par rapport à 1997, et avons observé une hausse de 64 % pour les terriers de Manchots de Magellan en 2008. Nous pouvons présumer que ces hausses résultent de l’amélioration de l’habitat consécutive à l’exclusion des touristes et au retrait des chèvres des îlots. Même si les visites touristiques sont maintenant interdites sur les îlots, l’activité touristique aux abords des colonies a toujours cours et doit être prise en compte si on veut mettre en place une gestion adéquate. Fil: Reyes Arriagada, Ronnie. Universidad Austral de Chile; Chile; Fil: Hiriart Bertrand, Luciano. Universidad Andres Bello; Chile; Fil: Riquelme, Victoria. Universidad Austral de Chile; Chile; Fil: Simeone, Alejandro. Universidad Andres Bello; Chile; Fil: Pütz, Klemens. Antartic Research Trust; Suiza; Fil: Lüthi, Benno. Antartic Research Trust; Suiza; Fil: Raya Rey, Andrea Nélida. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas. Centro Austral de Investigaciones Cientificas; Argentina;